Valeur sentimentale, Joachim Trier
Valeur sentimentale, Grand Prix au Festival de Cannes 2025, marque la troisième collaboration entre le cinéaste dano-norvégien Joachim Trier et sa muse Renate Reinsve. Nora (Reinsve), actrice de théâtre, et sa sœur cadette Agnes (Inga Ibsdotter Lilleaas), historienne, ont grandi dans une maison où les cris des parents fracassaient les murs de la maison. Le calme est revenu le jour où leur père, le cinéaste Gustav Borg (Stellan Skarsgård) a quitté le foyer. Alors qu’il décide de faire un nouveau film, Nora et Agnes, venant de perdre leur mère, sont outrées d’apprendre que le tournage se déroulera dans la maison de leur enfance.
Pour lire la critique.
Trois amies, Emmanuel Mourret
Trois enseignantes, collègues de travail d’un même lycée lyonnais, forment depuis longtemps un trio de super copines. Leurs sensibilités croisées permettent au film de creuser – en profondeur – l’inépuisable thème des relations amoureuses (auquel Mouret a consacré l’ensemble de sa longue filmographie), mais surtout la question du désamour.
Pour lire la critique d’Yves Bergeras.
Rêves de train, Clint Bentley
Par la simplicité de son récit, l’authenticité de ses performances et la beauté de sa mise en scène, le film de Clint Bentley rend compte de l’expérience humaine de manière magistrale. Inspiré du livre de Denis Johnson du même nom, Rêves de train relate la vie de Robert Grainier (Joel Edgerton), un bûcheron travaillant sur des chantiers de construction de chemin de fer, en Idaho, au début du XXe siècle. Sa rencontre avec Gladys (Felicity Jones) quelques années plus tard donnera un sens à sa vie. Une tragédie changera le cours de sa vie, et marquera le début d’un décalage entre l’homme et le temps qui passe.
Pour lire la critique complète.
Où vont les âmes, Brigitte Poupart
«Pourquoi je suis née si ma vie devait être si courte?» demande Anna dans le magnifique Où vont les âmes, premier long métrage de fiction de Brigitte Poupart. Face à sa mort imminente, qu’elle affronte avec lucidité, Anna convie ses demi-sœurs à son chevet pour réhabiliter son père, condamné pour viol. Lourd, tout ça? Pas du tout, tellement ce drame touchant fait le plein de lumière et, parfois, de rires dans la tragédie — un direct au cœur.
Pour lire la critique d’Éric Moreault.