Dans un communiqué rendu public samedi matin, Ruba Ghazal, Sol Zanetti et la présidente de Québec solidaire, Roxane Milot, ont dévoilé que le député de Rosemont, Vincent Marissal, entretenait des discussions avec le chef du Parti québécois, Paul Saint-Pierre-Plamondon, «afin de quitter le caucus solidaire et de planifier une candidature pour le Parti québécois en 2026».
Selon les informations du parti, les discussions entre le député et le chef du Parti québécois «ont lieu depuis plusieurs semaines» et «font suite à de nombreuses tergiversations sur son avenir politique».
«Nous ne pouvons accepter qu’un député de notre parti planifie secrètement la suite de sa carrière politique tout en continuant de siéger parmi nous, écrivent les signataires. C’est un bris de confiance.»
Les porte-paroles annonçaient, par le fait même, la tenue d’un caucus extraordinaire dimanche pour officialiser l’exclusion du député de Rosemont.
Dans une déclaration à Radio-Canada, quelques minutes après la publication du communiqué, Vincent Marissal s’est empressé de prendre les devants, annonçant son départ du caucus avant même la tenue du vote.
Il siègera maintenant comme indépendant.
Au cœur de la tourmente, le député convoque les médias en fin d’avant-midi, à Montréal, pour faire le point sur la situation.
Les deux porte-paroles solidaires présentent quant à eux leurs excuses aux électeurs et électrices de Rosemont, «qui ont choisi à deux reprises de faire confiance à Québec solidaire et à son candidat».
«Nous aurions évidemment souhaité un autre dénouement», concluent-ils.
