CHRONIQUE / Un nouveau sens figuré du mot «signature» a fait son apparition dans notre vocabulaire depuis quelques années : «Style propre à un artiste, représentatif de son parcours et de sa renommée.» On retrouve également «signature» utilisé comme adjectif pour qualifier une œuvre, un ouvrage, un plat et même un cocktail. Sans avoir fait de recherche poussée, je note que «signature» est employé en anglais avec «dish» et «bridge», dans un sens plus précis et technique. Serait-ce un anglicisme à proscrire? Ou alors un glissement de sens que l’usage est en train de consacrer [Bruno Lévesque, Sherbrooke]?

CHRONIQUE / Comme les Français et les Anglais à l’époque des guerres du 18e siècle, BRP et sa grande rivale Polaris ont le don de se retrouver sur les mêmes territoires.

CHRONIQUE / Avec l’arrivée de l’été cette semaine, je me suis senti inspiré par les arbres en fleurs, les vivaces abondantes et surtout les terrains de maison sans pelouse! C’est donc dans cet esprit un peu plus léger que j’aborde le sujet des aménagements sans pelouses devant les propriétés.  

CHRONIQUE / Je vous ai déjà parlé des jeux incomplets et à quel point c’est un irritant majeur dans l’industrie. Bien, une entreprise québécoise s’attaque en partie à ce problème en développant un programme qui permettra aux développeurs de rapidement corriger les bogues les plus importants de leur jeu.

CHRONIQUE / Il était une fois une épreuve de vie qui vous pousse à écrire. Le besoin de mettre en mots la douleur ressentie finit par s’exprimer dans une poignée de poèmes. Mais ça ne vous suffit pas. Vous avez envie de vous servir de cette plume encore vive pour briser l’isolement. Oui, bien sûr, c’est souvent à ça que sert un livre, mais si, en plus de joindre ceux et celles qui lisent, vous multipliiez les auteurs? Plus précisément les autrices?

Au fil du temps, travailler en environnement peut vous rendre complètement cynique face à ce qu’on essaye de vous vendre comme étant du progrès. Peut-être qu’avec le temps on devient plus critique ou chialeux, mais soyons conscient qu’il y a beaucoup de greenwashing. J’en ai particulièrement contre les produits et les emballages qu’on dit bio ou écolo, mais qui bien souvent ne sont pas vraiment mieux. Je suis aussi excédé par les multinationales et les gouvernements qui fixent des cibles d’actions climatiques dans un horizon de 30 ans comme si c’était ambitieux alors que nous subissons déjà les conséquences des changements climatiques. Bref, cessez de nous remplir, montrez l’exemple et mesurez vos résultats.      

CHRONIQUE / Est-ce vrai qu’on ne doit jamais faire l’élision devant un nom propre? Je vous le demande non pas parce que la question m’a été posée, mais parce que j’ai remarqué cette tendance sur le web, les réseaux sociaux, et parfois chez mes collègues de l’écrit, de la radio et de la télé : je tombe plus souvent, ces temps-ci, sur des sites et des reportages où il est écrit «de Alma», «présentation de André Ouellet», «le Grand Prix de Indianapolis», «l’équipe de Anaheim»...

CHRONIQUE / Avant l’entretien, j’envoie quelques questions à mon invitée, histoire de bien établir la mesure de la jase qui nous attend même s’il y a de très bonnes chances qu’on dérape complètement ailleurs lors de la rencontre. Parmi les plaisirs nombreux de l’exercice, c’est qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Voici celles de la directrice du Festival cinéma du monde de Sherbrooke et du Festival des traditions du monde de Sherbrooke, Malika Bajjaje...

CHRONIQUE / Habituellement, je lis toujours au préalable la lettre à soi que l’invité.e m’a envoyée. Ça m’aide à préparer l’entrevue, à déceler un angle d’échange auquel je n’avais pas pensé.  Avec Malika Bajjaje, je ne l’ai pas fait. J’avais envie de me garder la surprise. J’ai déjà réalisé il me semble mille entrevues avec celle qui est à la fois la directrice du Festival des traditions du monde et du Festival cinéma du monde de Sherbrooke, j’avais donc déjà en banque tout plein de sujets plus personnels dont j’avais envie de jaser avec elle.

CHRONQIUE / À ceux qui regardent le titre de Saputo de haut, la firme Cote 100 dit «un instant». On y voit un certain potentiel, après des années de vents contraires, explique Jean-Philippe Legault, analyste au sein de la boite située à Saint-Bruno-de-Montarville.

CHRONIQUE / « Il n’y a aucune raison pourquoi le salaire moyen est aussi bas ». Ces mots désignant la triste réalité sherbrookoise ont été prononcés plus tôt cette semaine par le premier ministre François Legault lors de sa dernière visite dans la région.

CHRONIQUE / À quelques mois des élections provinciales, le mouvement École ensemble a présenté au début du mois de mai un plan qui vise à changer en profondeur le système d’éducation. C’est un plan qui a du courage, beaucoup de courage.  Du guts!  Et ça fait réfléchir.

CHRONIQUE / L'anglicisme «littérature scientifique» me semble avoir été propagé par la COVID-19… Pourtant, les publications scientifiques n’ont rien de littéraire dans le style [Luc Trudel, Shawinigan].

CHRONIQUE / Il serait difficile d’imaginer un pire scénario que celui vécu par cinq plongeurs et moi à 100 pieds sous l’eau samedi dernier. Des problèmes techniques majeurs et la panique qui a suivi nous ont entraînés vers une dangereuse confusion. Mais grâce au regard de mon instructeur, je suis restée accrochée à la vie.

CHRONIQUE / Qui est contre la vertu? Personne, bien entendu. Ainsi, dans le contexte de l’annonce de la création d’un Secrétariat à la participation citoyenne, ne devrait-on pas tous nous réjouir de sa création prochaine? Permettez-moi d’emblée de douter fortement de son utilité ultime dans le contexte actuel. Le risque d’une dérive politique partisane est beaucoup trop grand à ce stade-ci.  

CHRONIQUE / Si vous suivez un tant soit peu l’actualité des jeux vidéo, vous avez entendu parler de Teenage Mutant Ninja Turtles : Shredder’s Revenge. Tous les médias spécialisés ont multiplié les couvertures et la communauté en parle déjà comme du jeu de l’année. Résultat, le beat’em up développé depuis plus de deux ans par le studio montréalais Tribute Games, est attendu avec impatience aux quatre coins du globe.

Dernièrement, cette phrase que j’ai lue m’a fait douter, plus précisément « ça l’a » : « Ça l’a en quelque sorte libéré… » Cela s’écrit ainsi? [Charlotte Roger, Québec]; Depuis plusieurs années, j’observe, de la part de personnalités publiques mais aussi de la population en général, de fausses liaisons avec le pronom « ça » suivi d’un verbe commençant par une voyelle. Par exemple : « Ça l’aide, ça l’arrive, ça l’ajoute, etc. » Je crois qu’il y a des situations où la liaison est justifiée, mais un éclairage à ce sujet serait grandement apprécié, non seulement au profit de tous, mais également pour apaiser ma « dissonance auditive » [Wilson Bernier, Lévis].

CHRONIQUE/Rien ne sert de courir. De La Fontaine l’a écrit, Karim Ouellet l’a chanté. David Bombardier, lui, comme un paquet d’adeptes de souliers de course, de points de ravitaillement et de dossards numérotés a plutôt tendance à scander que la course donne un sens à tout. En tous cas, à beaucoup de choses.