«Il est temps que le vent vire de bord, lance le pilote de Roxton Pond. On a une bonne voiture, mais la chance n’a pas été de notre bord à Innisfil et à Bowmanville. Là, il faut que ça change et Chaudière est l’endroit parfait pour que ça change!»
Ranger, avouera-t-il lui-même, n’est pas le plus grand fan des petits ovales. Mais Chaudière, c’est autre chose.
«J’ai un peu moins de plaisir sur les petites pistes où on ne peut pas dépasser, où ne peut pas profiter de la ligne extérieure. À Chaudière, on peut rouler côte à côte, on peut dépasser, on peut vraiment s’amuser et donner un bon spectacle aux gens!»
N’empêche que Ranger, qui compte 31 victoires en carrière en série Pinty’s, a gagné sur à peu près toutes les pistes au pays, que ce soit sur circuit routier ou ovale, sur des pistes où il est facile ou non de dépasser.
«On a fait des essais à Chaudière la semaine passée et ça c’est très bien passé. Je suis très positif en pensant au week-end qui s’en vient.»
La course débutera sur le coup de 17h30, samedi.
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Pas là où il voudrait être
Andrew Ranger est actuellement au 18e rang du championnat de la série canadienne de NASCAR. Ce n’est évidemment pas l’idéal pour un pilote qui vise rien de moins que le titre à la fin de la saison.
«Je ne suis pas là où je voudrais être, c’est clair. On a deux épreuves de faites, c’est à la fois peu et beaucoup dans une saison de 14 courses. C’est certain qu’on peut difficilement se permettre un autre mauvais week-end. En fait, ça peut seulement mieux aller!»
Le jeune Treyten Lapcevich domine le championnat après avoir enlevé les honneurs des deux premières épreuves. Oui, il s’agit bien ici du frère de Cayden Lapcevich, ex-champion de la série et chef d’équipe de Ranger la saison dernière. Marc-Antoine Camirand, coéquipier de Ranger chez Paillé course, est deuxième.
«Il est bon, le p’tit Lapcevich. Il est jeune (il a 19 ans), mais il roule depuis longtemps et il a gagné partout avant de se retrouver en série Pinty’s. La course, les Lapcevich ont ça dans le sang.»
Un peu comme les Ranger, d’ailleurs!