Gill a connu la meilleure saison de sa carrière dans la LHJMQ avec le Phoenix de Sherbrooke la saison dernière, alors qu’il a été une pièce importante de l’équipe, qui a accédé à la demi-finale.
Ancien choix des Islanders de Charlottetown, Gill a inscrit 93 points avec le Phoenix, dont 44 buts, en 68 matchs.
Gill a participé au camp des recrues des Canucks de Vancouver, l’an dernier, à titre d’invité.
« On avait une très bonne équipe à Sherbrooke et ma priorité était de tout donner pour l’équipe afin de gagner un championnat. J’avais de bons coéquipiers, et je savais que si je travaillais fort, de bonnes choses allaient arriver pour moi. »
Justin Gill avait des attentes, et n’en avait pas, en même temps, à l’aube du repêchage.
Forte probabilité
« En étant plus vieux, il y avait des discussions avec plusieurs équipes. L’objectif était d’être repêché cette année; je me suis présenté à Nashville en sachant aussi que ça pourrait très bien ne pas se présenter. Mais j’étais assez convaincu d’être sélectionné. J’ai eu des bonnes rencontres avec les Islanders pendant la saison, et surtout, la semaine dernière. Je me doutais que les Islanders, c’était une forte probabilité. Il n’y a donc pas tant de surprises, mais si dans le fond, on ne sait jamais comment ça peut tourner », a-t-il expliqué.
« Il y a un choc nerveux qui te passe dans la colonne vertébrale, quand tu entends ton nom! J’ai donné des câlins à mes parents. Je shakais un peu des bras et je te dirais que ça shake encore pas mal! »
Justin Gill aimerait faire ses débuts chez les pros dès la prochaine saison.
« On va discuter avec l’équipe pour voir quelles seront les prochaines étapes, comme le camp de développement. Je vais retourner dans le gym très rapidement et j’espère me faire une place dans la Ligue américaine l’an prochain », a dit celui qui a été échangé au Drakkar de Baie-Comeau à titre de joueur de 20 ans, il y a quelques semaines.
« Ma carrière a pris un bond en avant dès mon arrivée à Sherbrooke. Je remercie Stéphane Julien et le personnel d’entraîneurs. C’est une grande partie d’eux qui sont ici avec moi aujourd’hui. »