Le #42 a en effet planifié le mieux possible ses disponibilités lorsqu’il a accepté de prendre la barre de la formation en D2. « J’avais demandé beaucoup de matchs le dimanche parce que nous, on joue 28 matchs en D2 au lieu de 36 en D1 et dans notre division, on a moins de voyagement. On fait beaucoup d’aller-retour. Alors, je vais manquer peut-être deux ou trois matchs », assure celui qui tenait à continuer l’aventure avec les Marquis.

L’ailier droit de 32 ans est très optimiste quant au potentiel des Marquis cette année malgré la grande parité entre les six équipes du circuit. « Je sens qu’on est en train de bâtir de quoi, fait-il valoir. Oui, j’ai gagné [la coupe] à ma première année (2016-2017), mais c’était quand même un cycle de Hugo Carpentier, de Jonathan Paiement et de Jean-Michel Bolduc. »

Recrue de l’année à sa première saison avec les Marquis en 2016-17, Christian Ouellet a hâte d’amorcer la nouvelle saison. « Il y a eu de belles signatures ! On va avoir une belle équipe et on a encore un bon noyau qui est revenu. Ce sera une belle saison », prédit-il.

« Je pense que les gars sont crinqués et qu’on va avoir une belle année. Avec un joueur comme Marc-André Tourigny, qui a l’expérience de la ligue et qui a un talent offensif au-dessus de la moyenne, ça va nous donner un push, ajoute le Jeannois. L’an passé, on a eu Danick Gauthier qui a fait beaucoup de points et qui a contribué beaucoup, mais d’avoir un joueur comme Tourigny, qui est un poison pour les autres équipes et qui est un bon joueur en avantage numérique, ça peut juste nous aider ! »

Bien sûr, il était déçu de ne pas avoir pu être au camp en fin de semaine, bien que c’était justifié par les deux matchs de son équipe collégial D2 sur la route. En entrevue mardi, il ne savait pas s’il serait de l’alignement du match de vendredi, contre Saint-Georges, au Palais des sports, mais il sait qu’il devra un peu mettre les bouchées doubles.

« J’ai hâte de rembarquer sur la glace. Cet été, j’ai donné des pratiques, mais je n’ai pas encore pratiqué moi-même, avoue-t-il. Je vais embarquer sur la glace cette semaine et me remettre dedans. Vendredi, ce sera difficile, mais j’ai vraiment hâte ! »

Donald Brashear confirmé

D’autre part, les Marquis ont confirmé la mise sous contrat de l’imposant ailier gauche Donald Brashear. Âgé de 51 ans et ayant disputé plus de 1000 matchs dans la LNH, Brashear avait attiré l’attention en fin de semaine alors qu’il participait au camp au Palais des sports.

« Pour moi, c’est comme dire wow ! a déclaré le DG et entraîneur-chef Bob Desjardins, ravi de son bon coup. J’ai réussi à convaincre Donald de se joindre à nous. Dès le début de nos conversations, j’ai senti que Brash n’était pas fermé à l’idée. J’ai un énorme respect pour l’homme. Des gars qui ont joué plus de 1000 matchs LNH, c’est un exploit incroyable. »

« Oui, il a 51 ans, mais c’est incroyable qu’il soit encore autant en forme. Moi, j’ai 56 ans et j’ai de la misère à mettre mes bas le matin (rires). Ce n’est vraiment pas quelque chose qui me dérange et tous les gars qui sont dans cette chambre l’ont bien accueilli ce week-end. C’est une force de la nature incroyable, et son expérience et leadership vont nous aider, j’en suis convaincu », ajoute Desjardins.

Courtisé par deux autres équipes de la LNAH, Brashear s’est dit heureux de faire partie des Marquis de Jonquière. « Ça va être un plaisir pour moi d’apporter mon aide à l’équipe, en espérant gagner une coupe », a-t-il indiqué par voie de communiqué.

Retour de Dominic Lapensée

Le match préparatoire de vendredi rimera également avec le retour de l’ancien entraîneur-chef des Marquis Dominic Lapensée au Palais des sports, mais cette fois-ci à la barre du Cool-FM. Dans une entrevue diffusée par son organisation et disponible sur le site de la LNAH, Lapensée avoue qu’il a hâte que ce soit passé pour pouvoir tourner la page.

« Dans un sens, je suis bien content de retourner là en début de saison pour régler ça rapidement. J’ai encore des liens avec certains membres de l’organisation et certains membres de l’équipe actuelle. On se parle sur une base régulière. Au bout de la ligne, pour les personnes qui ne l’ont pas pris ou qui ne le prennent pas encore, tant pis, je ne peux pas rien faire », commente-t-il.

« J’ai pensé à moi, à ma famille, à mon futur, à moi en tant qu’entraîneur dans cette ligue. La meilleure décision à ce moment-là était de m’en venir ici [avec le Cool-FM] et sans dénigrer Jonquière, avec l’accueil que j’ai eu ici, avec le groupe de gars et les discussions qu’on a eues, pour moi, je vais me sentir bien ici. Et d’aller à Jonquière, ça va terminer le chapitre et on va passer à autre chose après », a-t-il conclu.