« C’est le plus haut niveau de compétition à se dérouler ici. On avait demandé une compétition de niveau UC1, les plus hauts niveaux de sanction. On devait accueillir cette compétition en 2020, mais elle a été annulée à cause de la COVID. On a accueilli une compétition UC2 en 2021, tout comme en 2022. Cette année, on peut présenter les courses UC1 le samedi, et UC2 le dimanche. On va avoir 550 participants le samedi, et 480 le dimanche. Ce sera notre record. C’est une grosse course, et une grosse fin de semaine pour le Club », précise Luc Dugal, président et l’un des fondateurs du Club Dalbix.
« L’élite canadienne est ici. Léandre Bouchard est là, de même que l’équipe Siboire-QuiRoule de Sherbrooke, de Nicolas Taillefer, qui est première au classement de la coupe Canada en catégorie cadet. On a une belle représentativité sherbrookoise. »
Cette compétition permet aux compétiteurs d’amasser des points sur le circuit UCI (Union cycliste international).
« Les élites vont prendre le départ samedi, à 14 h 30, à la base de la montagne, c’est vraiment une grosse course. Toutes les catégories sports, à compter de 11-12 ans, roulent le même parcours, qui se rend jusqu’au sommet. Les catégories experts roulent un parcours qui ressemble à celui qui était proposé lors des Jeux du Canada, mais plus difficile encore. On nous dit que ce parcours propose un dénivelé qu’on ne voit pas ailleurs sur la planète; un cycliste expert qui fait le parcours ici termine sa course avec 1000 m de gain. C’est un gros dénivelé. »
Contrairement aux sentiers du parc du Mont-Orford, les pistes et sentiers du Mont-Bellevue sont bel et bien accessibles cette fin de semaine, malgré les pluies fortes et abondantes des derniers jours.
« Il y a certains secteurs qui ne se roulent pas, à Orford, lorsqu’il pleut. C’est plus difficile. C’est parfois, aussi, une question de maturité de parcours. Ici, on n’a pas de problèmes du genre. Les sentiers ici sont conçus pour tous les climats. Les pires moments pour détruire un sentier, c’est en début de saison, et à l’automne, lorsque la montagne est engorgée. Mais l’été, les pluies n’affectent pas tant. »
Une petite équipe d’une trentaine de bénévoles tient à bout de bras la présentation de cet événement.