OPINION / Ces derniers temps, des données statistiques convaincantes ont mis en évidence la situation de crise du français à Montréal et dans sa couronne. Même le gouvernement fédéral prend acte de cette réalité.
OPINION / À partir des heures travaillées au salaire minimum, j’ai calculé le salaire annuel d’Alfred, un réfugié haïtien entré au Canada à l’automne 2019. J’arrive à une rondelette somme d’un peu plus de 60 000$ par année. Honnêtement gagné, rien au noir.
Professeur à la retraite de l’École Polytechnique de Montréal
Bernard Saulnier
Ingénieur
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DES UNIVERSITAIRES / Envoyer un courriel, se rendre à Paris en avion, faire ses courses en voiture, cuire une tourtière, chauffer sa maison, réfrigérer ses aliments, construire une école ou une automobile : toutes ces activités nécessitent un approvisionnement externe en énergie. Quelles sources d’énergie devraient alimenter nos activités?
POINT DE VUE / En considérant en ce mois de février 2021 les étudiant/es comme des éléments «radicaux», des élu/es du Québec entament un processus de sécurisation consistant à transformer un problème de société en un enjeu de sécurité.
En lisant la chronique de Mickaël Bergeron du 24 février (Les oubliés de la liberté académique), ma principale réflexion a été à l’effet que le propos, bien que pertinent dans le débat actuel, exposait une vision très réductrice, voire simpliste, de ce qui se passe et se dit à propos la liberté académique.
POINT DE VUE / J’ai apprécié la récente chronique Diminuer la détresse chez les universitaires de la psychologue Georgia Vrakas parue le 13 février en rapport avec la détresse chez les universitaires. Il était nécessaire de rappeler l’état de la situation et d’offrir plusieurs pistes d’aide à ceux et à celles qui sont aux prises avec des circonstances stressantes. La contribution de l’auteure est très éclairante à ces égards.
Fellow, Centre de recherches et d'études internationales de l'Université de Montréal (CERIUM)
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POINT DE VUE / Deux pannes majeures aux États-Unis, l’une en Californie l’été dernier et l’autre au Texas aujourd’hui, jettent une lumière crue sur les enjeux auxquels font face les réseaux d’électricité nord-américains, y compris au Québec.
POINT DE VUE / Quand le Québec a lancé le processus de légalisation de l’aide médicale à mourir, l’objection de la pente glissante a été minimisée. On se souvient d’avoir entendu la ministre Véronique Hivon répéter, pour parer à cette inquiétude, que l’AMM ne concernerait que des circonstances exceptionnelles de souffrance incoercible en fin de vie.
POINT DE VUE / La chronique de François Bourque «La pandémie nous a-t-elle rendus plus sensibles au bruit ?» parue le 20 février débute par ces mots : «Le silence de la pandémie nous aura-t-il rendus plus sensibles au bruit ?» Un fort consensus se dégage actuellement : le monde ne sera plus jamais le même et notre société modifiera sa perception des choses.
À l’heure où plusieurs craignent une pénurie de personnel dans les secteurs particulièrement sollicités par la pandémie, il importe de s’inquiéter d’un danger peut-être moins visible, mais aussi pernicieux car son effet se répercutera sur tous les services à long terme : la pénurie d’enseignantes et d’enseignants dans certains programmes du milieu collégial.
Trop de temps s’écoule pour que notre gouvernement donne le feu vert au projet de tramway. Le tracé de base proposé par la Ville a du sens. Le tramway se développera par étapes, comme ce fut le cas ailleurs dans le monde, comme c’est le cas pour le métro de Montréal et comme ce le sera pour le Réseau express métropolitain (REM). Sans argent additionnel, le gouvernement doit respecter les choix de la Ville.
J’ai récemment mis en mots un état qui m’habite depuis longtemps et que je n’arrivais pas à bien saisir, ma charge écomentale. Je compare celle-ci à la charge mentale intangible vécue par une majorité de parents (majoritairement des femmes) responsables inégalement des tâches familiales. La charge écomentale cumule quant à elle une recherche de lucidité en lien avec les enjeux écologiques et une mise en action de prise en charge du problème.
Professeur de Sciences naturelles à l’UQO, membre du Centre d’étude de la forêt
Marie-Eve Roy
Biologiste, candidate au doctorat sur l’aménagement forestier à l’UQO
Gilles Martel
Fondation Biodiversi-Terre
Patrick Gravel
Botaniste, Coopérative des forêts et des gens
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DES UNIVERSITAIRES / Le 17 décembre 2020, à quelques jours de Noël, le gouvernement prenait à nouveau par surprise le milieu forestier et les acteurs environnementaux en créant une grande aire protégée dans le nord québécois et en affirmant que l’objectif de protection de 17% du territoire était atteint. Sous le choc, la nouvelle avait même été d’abord perçue par certains groupes comme une action positive, mais rapidement, les acteurs du milieu ont réalisé à quel point il s’agissait, là encore, d’une communication faussement positive qui camouflait en réalité une erreur écologique et un drame humain.
POINT DE VUE / Le printemps, que l’on croyait porteur d’espoir, sera-t-il finalement assombri par l’incertitude et l’angoisse pour les artistes, les créatrices et créateurs ainsi que les professionnel-les de la culture et des arts? Depuis bientôt un an, participant aux efforts pour protéger la santé publique et le bien-être collectif, la majorité des 21 000 membres que nous représentons s’appauvrissent à vitesse grand V. Devant quoi se retrouveront ces personnes en mars? Avec l’interruption de la PCU et la fin des 26 semaines de prestation de la PCRE, l’inadmissibilité à l’assurance-emploi et l’impossibilité de signer un contrat dans leur domaine de création, aussi bien dire qu’elles se retrouveront devant rien, en pause forcée.
OPINIONS / D’ici quelques décennies, je me demande comment sera qualifiée notre époque empreinte d’hygiénisme moral, ce moment de l’histoire où les décisions prises par les élites politiques sont constamment vides de bon sens.
OPINIONS / Cette lettre est signée par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, par la présidente du Réseau québécois pour la réussite éducative, Andrée Mayer-Périard, de même que par les députés des partis d’opposition responsables du dossier de l’éducation.
POINT DE VUE / Raymond Lévesque nous a quittés lundi 15 février à l’âge vénérable de 92 ans. J’aimerais lui rendre un petit hommage ici en évoquant un souvenir précieux et bien gravé dans ma mémoire.