
L’AUBAINE
Campo de Borja 2017, Rosado, Borsao (SAQ : 10 754 201 — 11,75 $)
Un rosé à moins de 12 $, sec et pas guidoune, ça ne court pas les allées de la SAQ. S’il se présente plutôt discret au nez, le Borsao se montre fort agréable et désaltérant en bouche. Comme il est disponible dans les succursales Dépôt, c’est la bouteille par excellence pour vos réceptions estivales.

LES BIOS
Costières de nîmes 2017, Buti Nages, Château de Nages (SAQ : 427 625 — 14,55 $)
Un classique de chez classique qui met la barre haute cette année. Ce rosé bavard vous enlèvera certainement les mots de la bouche. Le grenache noir et la syrah chantent à l’unisson des notes de petits fruits des champs, de yogourt et de pêche. Quel corps et quelle présence! Ai-je vraiment besoin de vous en vanter davantage les mérites? Ah oui, il est de culture bio!
Coteaux varois en provence 2017, Château La Lieue, Famille Vial (SAQ : 11 687 021 — 17,80 $)
Un autre qui se taille une place méritée dans ce palmarès année après année. Élégant et retenu, cet assemblage de cinsault et grenache dégage de délicates notes de pêches et de fleurs. Un rosé au fruit dense et au volume certain. Bio et bravo!
Coteaux d’aix-en-provence 2017, Les Béatines, Domaine Les Béates (SAQ : 11 232 261 — 20,85 $)
Ce duo de grenache et syrah évoque joliment les fleurs et les bonbons à la fraise. Un rosé franc et sec culminant sur une finale un brin minérale. Le compagnon idéal d’un saumon rôti au four et ses légumes de saison. Agriculture bio.

LE LOCAL
Québec 2017, Rosé, Domaine St-Jacques (SAQ : 11 427 544 — 15,45 $)
Un rosé d’ici rafraîchissant à souhait qui prouve, encore une fois, qu’en matière de rosé, la robe est un indicateur aussi fiable de la personnalité d’un vin qu’une prédiction de Météomédia. Le tandem lucie kuhlmann et maréchal foch s’exprime tout en nuances de fraise, crème et poivre blanc. Nul besoin de se rendre à Capri ou à Bali, puisqu’il fait bon d’être ici. On a tout ce qu’il faut — dans notre verre!

LES VALEURS SÛRES
Pays d’oc 2016, Gris blanc, Gérard Bertrand (SAQ : 13 366 466 — 15,55 $)
J’affectionne beaucoup les rosés du Languedoc-Roussillon. Ils possèdent une personnalité originale, distinctive de leur consœur la Provence qui leur fait un peu ombrage. Voilà donc un rosé bien sec aux fines notes de pamplemousses, fumée et raisins secs dorés. La trame est fraîche et légère — la table est mise pour l’apéro! Coup de cœur!
Côtes de provence 2017, Vieux Château d’Astros, Château D’Astros (SAQ : 10 790 843 — 17,40 $)
Ah, la Provence! Fidèle à elle-même, elle livre ici un rosé typique, délicat et de belle souplesse. Ce côtes de provence rafraîchit candidement les papilles à coups d’arômes de roses, fraises et d’une discrète pointe végétale. Le rosé de terrasse par excellence!
Tavel 2016, Domaine du Viel Aven (SAQ : 640 193 — 18,60 $)
Ce tavel possède un caractère à la hauteur de la réputation de son appellation. Il a du style à revendre et du cœur au ventre. Bref, celui-là ne fait pas dans la discrétion et est clairement taillé pour la table. Disponible en SAQ Dépôt.
Côtes de provence 2016, By.Ott, Domaine Ott (SAQ : 13 336 777 — 28,25 $)
Gros coup de cœur pour ce rosé qui tire bien son épingle du jeu dans cette mer de rosés provençaux parfois un peu redondante. Un rosé extraverti, mais qui ne néglige pas l’élégance. Du raffinement, du corps et de la longueur!

LES BULLES
Franciacorta 2013, Rose, Azienda Agricola Le Marchesine (SAQ : 13 593 301 — 38,75 $)
Serait-ce vraiment l’été sans rosé? Ou même sans effervescence? Dans tous les cas, c’est assurément l’été dans cette bouteille! Nez discret de petits fruits rouges et de biscuits au gingembre. Bulle un peu courte certes, mais qui a le mérite d’être intense. On sabre?