Je trouve ça insensé ! Comme si les gens avaient enlevé le sens de ce que signifie l’engagement. [...]
J’aimerais beaucoup, Myriam, découvrir un article expliquant pourquoi les hommes penchent vers l’infidélité. [...] J’ai connu des hommes infidèles qui aimaient leur partenaire. Peut-être suis-je naïve, mais j’ose croire que l’amour ne va pas toujours avec l’infidélité.
Quelqu’un qui n’est pas capable de dire non devant une source de plaisir est-il une cause perdue en amour pour être fidèle ?
Voilà ! »
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Madame Voilà, je perçois peut-être à tort un certain vague à l’âme, pour ne pas dire un quelconque désarroi dans vos propos. Permettez-moi de vous demander si avez perdu confiance en la race masculine ? Pourtant, ce ne sont pas les seuls infidèles…
Une histoire générationnelle ?
L’infidélité existe depuis que le monde est monde, le saviez-vous ? Pas plus aujourd’hui, hier qu’au temps de Jésus Christ. Hommes, femmes, hétérosexuels, la gang LGBTQ2+ au grand complet ; tous peuvent être un jour trompeurs ou trompés, c’est selon !
C’est aussi depuis possiblement Mathusalem que l’on décrit les générations actuelles comme étant les pires !
« Individualistes, égoïstes, sans vertus ni valeurs, courailleux. Une maudite gang de sans-coeur, les jeunes d’aujourd’hui ! »
Voici comment on définissait ces jeunes adultes de mon époque, mais aussi de celle de ma mère, et pourquoi pas de ma grand-mère. Un peu comme s’il s’agissait de moeurs préétablies, il semble d’une obligation formelle de les dépeindre négativement. Mais voyons !
Madame Voilà, laissez-moi vous dire que votre génération est belle à sa façon, comme la mienne, celle d’hier ou d’avant-hier. Ne laissez personne vous convaincre du contraire. Des individus de 24 ans, croyant à l’amour, étant fidèles, reconnaissants et travaillants, il y en a plus que pas assez ! Croyez-moi…
Pourquoi l’infidélité ?
Il y a aussi ceux, que certains quantifieront de quelques-uns ou d’une quasi-majorité, qui se voient infidèles. À l’unité dans l’espace d’une vie sexuelle ou encore en version « tonne de copies », ils sautent la clôture.
Raisons individuelles
Trait narcissique, besoin de conquérir, estime de soi effritée, recherche de plaisir, accro du sexe, curiosité de toutes sortes ; des raisons individuelles pour vivre une histoire d’un soir, souvent sans plus, en voulez-vous, en voilà !
Raisons conjugales
Attention, le dicton voulant qu’il n’y ait pas de fumée sans feu parle de lui-même dans ce cas. Bien que le « passage à l’acte » appartienne uniquement à cette personne adultère, souvent, la cause se rapporte aux deux partenaires. Communication difficile, conflits fréquents, sexe au compte-gouttes, sentiments amoureux à la baisse, perte d’intimité, train-train quotidien priorisé, manque de reconnaissance et crise de toutes sortes peuvent être des explications à la tromperie.
Adultère un jour, adultère toujours ?
Tout dépend de l’individu, mais surtout de ses motivations à commettre le cocufiage. Oui, il y a de ces trompeurs chroniques, mais il y a aussi ceux qui le font comme par principe. C’est à voir. Ceci dit, bien que difficile à comprendre, dans les deux cas, l’amour éprouvé envers l’autre peut toujours être au rendez-vous. Compliqué, n’est-ce pas ?
En espérant vous avoir éclairée !