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Les rouages d’une concession automobile n’ont évidemment plus de secret pour Danielle Rousseau. « Mais ce n’est pas tant le secteur automobile qui me passionne que les gens. C’est pour ça que j’avais envie de travailler chez Sherbrooke Toyota. Parce qu’ici, les gens sont très importants. »

La preuve? On vient de partout en Estrie pour se procurer à Sherbrooke les excellents produits Toyota. « Nos clients nous sont très fidèles. Il n’est pas rare qu’on nous fasse confiance depuis des générations. On me parle encore de mon grand-père! Nos clients sentent qu’on prend soin d’eux », remarque Danielle Rousseau.

Pour favoriser cette satisfaction à la clientèle, Danielle et son équipe de direction s’assurent d’une belle collaboration entre les départements. « L’esprit d’équipe est l’une de nos forces. On organise des activités qui créent des liens. C’est important aussi d’être à l’écoute et attentif aux besoins des employés; s’ils sont heureux et bien dans leur travail, ça se traduira automatiquement dans la façon de desservir les clients. » Cette façon de faire est bien ancrée en elle, mais aussi un legs de son père. « Il a toujours vu ses employés comme sa deuxième famille. »

Beaucoup d’efforts sont mis pour offrir un milieu de travail agréable – pensons à la superbe terrasse qui offre une vue sur le mont Orford. Les installations ne cessent de se moderniser, pour plus de confort et d’efficacité. « On favorise aussi les promotions à l’interne. C’est stimulant et ça offre aux gens qui le désirent de nouvelles opportunités. Par exemple, trois de mes conseillers techniques ont commencé leur carrière comme laveurs d’auto. » Embauchant près de 100 personnes, Sherbrooke Toyota a un faible roulement de personnel, une rareté dans son secteur d’activité.

Aimer les gens, c’est aussi leur laisser la place qu’il leur revient. « Pour moi, réussir en affaires, c’est savoir bien s’entourer. J’ai des gens très forts dans leur domaine aux bons postes. C’est ce qui fait notre force. Les décisions, on les prend toujours ensemble. »

De nombreuses femmes à des postes-clés

On le sait, l’industrie automobile a longtemps été une chasse gardée masculine. Encore aujourd’hui, Danielle Rousseau est souvent la seule femme autour de la table lors de réunions réunissant des dirigeants du secteur automobile. Mais elle ne s’en formalise pas. « C’est sûr qu’en tant que femme, tu doit faire un peu plus tes preuves. Je me souviens qu’à mes débuts comme conseillère aux ventes, on me posait des questions très pointues; je me devais de bien connaître mon produit! Mais c’est ainsi que j’ai eu la confiance de ma clientèle », rappelle-t-elle.

C’est peut-être un hasard – ou non! – mais Sherbrooke Toyota compte 30 % de femmes dans son personnel, dont plusieurs à des postes habituellement réservées aux hommes comme la direction des ventes ou la mécanique. « Ça fait 25 ans que je gravite dans le domaine automobile, et jamais je n’avais vu une présence féminine aussi forte qu’ici », précise Éric Bazinet, directeur général chez Sherbrooke Toyota. « Et c’est tant mieux, car je suis convaincu que ça nous donne un avantage face à la concurrence. On le sait, le service-client est primordial chez nous, et les femmes sont habituellement plus empathiques. Elles contribuent aussi à redorer le blason d’un secteur d’activité souvent perçu négativement : bien des clientes se sentent plus à l’aise de se faire servir par des femmes. Personnellement, je me sens choyé de faire partie de cette équipe. » La culture de l’entreprise, ouverte à la diversité et inclusive, combinée à ce souci de favoriser la conciliation travail-famille expliquent sûrement cette forte présence féminine.

Parmi les femmes qui s’épanouissent pleinement chez Sherbrooke Toyota, il y a Geneviève Drouin et Amélie Vaillancourt-Gardner, deux femmes de talent qui se partagent les responsabilités à la direction des ventes. « On est vraiment complémentaire. Amélie excelle notamment avec les chiffres, le marketing, les stratégies numériques, etc. Moi, c’est plus l’aspect ressource humaine qui m’allume. Ensemble, on forme une équipe de feu », lance Geneviève Drouin.

Une organisation qui lui ressemble

Geneviève Drouin oeuvre dans le domaine des ventes lorsqu’on lui suggère de travailler dans un garage. « Cette première expérience fut brève et non concluante! » se souvient-elle en riant. Puis, son contact lui suggère d’aller plutôt vers les produits Toyota. « Il avait vu juste : j’ai immédiatement adopté la marque. » Embauchée dans une autre concession de la région, la jeune vendeuse se distingue par son approche clientèle, mais malgré ses bonnes performances, on lui laisse entendre qu’elle n’est pas vraiment à sa place… « C’était bien mal me connaître! Sherbrooke Toyota qui avait entendu parler de moi m’a proposé un poste de conseillère aux ventes. » Geneviève Drouin est ainsi embauchée en janvier 1998.

Passionnée et ambitieuse, elle devient rapidement une conseillère hors pair. Mais le besoin d’obtenir de plus grandes responsabilités l’amène à créer sa propre entreprise en 2001. « Je pense que je l’ai regretté dès le Jour 1! Chaque fois que je passais devant la bâtisse, j’avais un petit pincement au cœur. » Pourtant, ses affaires roulent rondement. « En 2007, Sherbrooke Toyota m’a offert un poste de direction. Même si mon entreprise allait super bien, je n’ai pas hésité une seconde. Ma place est ici. Sherbrooke Toyota m’offrait de beaux défis, mais surtout une grande équipe. Je suis une meneuse, j’aime diriger mes troupes, coordonner des employés, guider chaque personne pour qu’elle aille au bout de ses capacités. Ce sont les gens qui m’ont attirée ici. » Geneviève Drouin retrouve également chez Sherbrooke Toyota des valeurs qui lui sont chères. « Le respect de la clientèle, c’est très important pour moi, et ce l’est aussi pour l’entreprise. On sent ici beaucoup d’ouverture. Bref, le fit est parfait. »

Pour l’équipe d’abord

Amélie Vaillancourt-Gardner étudie en physiothérapie, lorsqu’elle réalise que ce travail n’est pas pour elle. « Il fallait que je trouve un autre type d’emploi! C’est alors que mon oncle m’a parlé de Sherbrooke Toyota – il y travaillait comme mécanicien – me vantant l’ambiance de travail, la super équipe et les propriétaires extraordinaires. Comme l’équipe est importante pour moi, ça m’a immédiatement interpellée. J’ai réussi à convaincre la direction de me donner une chance. Ici, on a vraiment du plaisir à travailler. Il y a une belle chimie entre nous et un bel esprit de collaboration entre les départements. »

Il y a aussi des produits qu’elle adore : « Je ne travaillerais pas pour une autre marque que Toyota. »

Habile communicatrice, Amélie a toujours su créer des liens de confiance, d’abord avec ses clients, puis avec son équipe de conseillers aux ventes. « Pour développer de la crédibilité dans ce métier, il faut être honnête. Si je n’ai pas de réponse immédiatement à la question, je vais aller chercher l’information », ajoute celle qui adore travailler avec son équipe pour l’atteinte des objectifs. « Je veux vraiment qu’on me voit comme une personne ressource. » Très allumée, elle a aussi toujours plein d’idées. « J’aime trouver de nouvelles façons de faire, de nouvelles procédures. Je remets tout en question! Cette quête d’amélioration continue, c’est ce qui me challenge. »

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Cette atmosphère agréable, elle naît d’abord de la direction générale. « Si on veut que nos clients se sentent bien, il faut qu’à la base nos employés soient heureux et épanouis. On applique donc envers notre personnel ce qu’on veut qu’il transmette à notre clientèle : on est compréhensif, empathique, on veut le mieux pour eux. Ce sont des valeurs très fortes au sein de l’organisation », explique Geneviève Villemure-Marcotte, directrice générale de la succursale sherbrookoise depuis son ouverture, en 2016.

C’est justement parce qu’elle souhaitait se trouver à la tête d’une équipe et mener avec elle de belles réalisations que Geneviève retournait aux études pour faire sa Maîtrise en administration des affaires. « Je travaillais depuis quelques années comme responsable des communications et du marketing au Festival des traditions du monde de Sherbrooke. Ce fut une expérience très enrichissante; j’ai appris beaucoup sur la mobilisation humaine avec le directeur général Jean-Charles Doyon qui fut un mentor pour moi », souligne la gestionnaire.

Son MBA en poche, elle vit par la suite sa première expérience à titre de directrice générale dans l’industrie du spa nordique en Estrie. Elle y découvre alors ce secteur d’activité, un vrai coup de foudre. Puis, quand le Strøm spa nordique l’approche pour prendre la direction de la nouvelle succursale sherbrookoise, Geneviève n’hésite pas une seconde. « C’était l’occasion de revenir dans ma ville natale et de partir une entreprise de zéro. Tout était à bâtir : il fallait embaucher la nouvelle équipe, autant des employés que des travailleurs autonomes, mettre en place la philosophie de l’entreprise, développer sa crédibilité en Estrie, etc. Moi qui aime le travail multitâche et créatif, c’était aussi l’occasion de faire valoir mes compétences : il y a l’expérience thermale, la massothérapie, l’esthétique, mais aussi la restauration, le parc mécanique. C’est très stimulant! »

Dès lors, elle s’entoure de gens de talents. « La force d’un gestionnaire, c’est de savoir reconnaître les qualités de chacun pour placer chaque personne dans un poste où elle pourra grandir et s’épanouir. C’est savoir écouter et communiquer en toute transparence. En fait, c’est aimer les gens… Le sentiment doit être authentique. Quand les gens sentent que tu es sincère, que tu es vraiment là pour eux, ils vont te suivre. Je ne suis pas là pour donner des ordres aux équipes, mais pour guider les employés afin que, individuellement et collectivement, on atteigne nos objectifs. C’est important aussi d’être attentive à leurs besoins, leur donner des objectifs ambitieux, les valoriser », précise Geneviève Villemure-Marcotte qui, depuis 2016, a vu des membres de son équipe gagner en confiance, exprimer leur talent et développer de nouvelles capacités. « D’être témoin de leur cheminement, ça me remplit de fierté, car je me dis que, d’une certaine façon, j’y ai contribué. »

Depuis 2016, le Strøm spa nordique de Sherbrooke connaît une belle progression. Situé au bord de la rivière Magog, il accueille quelque 50 000 personnes par année, des gens de tous âges. Et l’objectif de Geneviève et son équipe est évidemment de poursuivre ce bel essor. Avec un petit défi supplémentaire pour la directrice générale qui est nouvellement maman. « C’est tout nouveau pour moi, je suis encore en période d’adaptation! Je dois apprendre à partager mon temps et mon énergie entre ma famille, le personnel et nos clients, mais une fois de plus, je suis convaincue que la clé du succès est d’être bien entourée, autant à la maison qu’au travail. »

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Si on s’attarde par exemple, aux métiers non traditionnels, on constate que de plus en plus de femmes occupent des emplois dans les secteurs dits atypiques. Pour qu’il soit considéré comme non traditionnel ledit secteur doit employer moins de 33 % de femmes.

Une mixité grandissante

Cette mixité grandissante est une des facettes qui contribuent à l’égalité et à la parité en matière d’emploi. On peut donc se réjouir de voir de plus en plus de pompières, camionneuses, plâtrières, mécaniciennes ou encore des femmes occuper des postes-clés dans des secteurs de pointe tels la haute technologie, l’intelligence artificielle, la marine ou l’aérospatial.

Mais il reste encore beaucoup à faire pour attirer les femmes dans des secteurs non traditionnels. Selon Ingénieurs Canada, bien que les femmes constituent plus de la moitié de la population canadienne, celles-ci sont nettement sous-représentées dans la formation en génie et au sein de la profession d’ingénieur. L’Ordre des ingénieurs du Québec, quant à lui, relate que seulement 15% des ingénieurs au Québec sont des femmes. Fait-il vœu pieux en visant une augmentation à 30% d’ici 2030? On peut se le demander.

Le plafond de verre

Bien qu’un nombre grandissant de femmes défonce le fameux plafond de verre des milieux dits masculins, encore faut-il qu’elle y soient les bienvenues. Là aussi, force est de constater que beaucoup de préjugés persistent et que la cause est loin d’être gagnée.

On doit cependant se réjouir de voir un nombre toujours croissant de femmes occuper des postes de haute direction dans les secteurs tant privé que public. Et que dire de nos gouvernements provincial et fédéral où la parité du cabinet est de rigueur?

Mais bien que les Monique Leroux, Christiane Germain, Sophie Brochu et plusieurs autres fassent rayonner le pouvoir au féminin, seules 5% des entreprises inscrites au TSX en 2022 avaient une cheffe de direction, selon les statistiques colligées par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM)

Qu’en est-il des disparités salariales?

Encore là, bien que l’évolution soit constante, la parité est loin d’être atteinte. Selon l’Institut de la statistique du Québec, en novembre 2022 on constatait encore bien des disparités. Par exemple, pour chaque dollar gagné par un homme, les femmes œuvrant dans les métiers de la fabrication, et des services d’utilité publique, ne touchaient que 0.79$. Ce chiffre monte à 0.90$ dans le milieu des affaires, de la finance et de l’administration et se fixe à 0,99$ en santé, le grand gagnant!

Pourquoi pas 100%?

Excellente question! Bien que plusieurs croient à tort cette question résolue depuis longtemps, on doit malheureusement constater qu’elle ne l’est toujours pas et que beaucoup de travail reste encore à faire. Pourvu que d’ici quelques années, le sujet soit enfin clos.

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Leur manque d’inclusion, en revanche, a des répercussions financières énormes: selon le rapport Gros plan sur l’égalité des sexes 2022 d’ONU Femmes, l’exclusion des femmes du monde numérique a réduit de 1 000 milliards de dollars le produit intérieur brut des pays à revenu faible et intermédiaire au cours de la dernière décennie, une perte qui atteindra 1 500 milliards de dollars d’ici 2025 si rien n’est fait.

Inégalité des sexes

Une approche soucieuse de l’égalité des sexes en matière d’innovation, de technologies et d’éducation numériques peut sensibiliser davantage les femmes et les filles à leurs droits et à leur engagement civique. Les progrès en matière de technologies numériques offrent d’immenses possibilités de relever les défis du développement et de l’aide humanitaire. Malheureusement, les opportunités de la révolution numérique présentent également le risque d’une perpétuation des modèles existants sur le plan de l’inégalité des sexes.

Les inégalités croissantes deviennent de plus en plus évidentes dans le cadre des compétences numériques et de l’accès aux technologies, les femmes étant laissées pour compte en raison de cette fracture entre les sexes numériques. La nécessité de technologies inclusives et transformatrices et d’une éducation numérique est donc cruciale pour un avenir durable.

Protection numérique

L’observance de la Journée internationale de la femme des Nations Unies sur le thème «Pour un monde digital inclusif: innovation et technologies pour l’égalité des sexes» reconnaît et célèbre la contribution des femmes et des filles qui promeuvent les avancées des technologies transformatrices et de l’éducation numérique.

La JIF de 2023 explorera l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. Elle mettra également en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la violence basée sur le genre en ligne et facilitée par les TIC.

Source: unwomen.org

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