
Lancement intime pour la nouvelle Sandrine
L’œuvre comprend quatre titres dans un style musical que l’auteure-compositrice-interprète aime qualifier de « folk alternatif solaire et délicat ». Grâce à ses nouvelles chansons, la Sherbrookoise d’origine a été sélectionnée comme demi-finaliste au Grand Concours d’Hydro-Québec du Festival international de la chanson de Granby cet été.
La première fois que La Tribune a rencontré Sandrine St-Laurent, cette dernière terminait son secondaire au Mont-Notre-Dame et elle organisait un spectacle de ses chansons pour amasser des fonds pour un voyage humanitaire au Kenya. C’était en 2012 et Sandrine portait encore son nom de baptême, Royer.
« On lit beaucoup sur les inégalités, mais de le voir, ça rentre dedans. C’est quelque chose qu’on ne peut pas oublier. Rencontrer ces humains m’a fait réaliser à quel point on peut être déconnecté des autres humains des autres pays. Créer des liens avec eux permet un échange. Parfois, on arrive avec nos solutions et on impose des projets, mais j’ai compris que le travail humanitaire devait davantage être un échange. Les Kenyans m’ont donné beaucoup. J’ai vu la beauté de leur culture et leur résilience », se souvient-elle.
Depuis, Sandrine Royer a parcouru du chemin. Une route de musique et de travail communautaire qui l’a menée à Sandrine St-Laurent, son nom d’artiste, récemment.
Entre la musique et le travail communautaire
Après un an au Cégep de Drummondville en musique, Sandrine Royer a fait des études en sciences humaines, profil international, tout en travaillant à Jeunes musiciens du monde, un organisme qui favorise le développement d’enfants et d’adolescents issus de milieux à risque au moyen d’activités musicales offertes gratuitement.
« Après, j’ai fait l’École nationale de la chanson à Granby en
Pour avoir encore plus d’outils pour aider sa communauté, Sandrine étudie présentement en droit, toujours à McGill. Déchirée entre la musique et le communautaire pendant plusieurs années, la jeune femme de 25 ans a décidé de ne plus choisir.
« J’ai compris que les deux étaient complémentaires. Que chacun des mondes nourrit l’autre. Si je fais juste un volet, il me manque l’autre. C’est comme mon amie Maïté Bouchard. Elle étudie en médecine et est athlète. Elle a essayé de prendre une année sabbatique pour être seulement athlète, mais elle se trouvait moins performante. Pour moi, c’est la même chose, je suis plus stimulée en faisant les deux. »
Entourée de bienveillance
Le temps lui a permis de trouver son style et d’assumer ses créations.
« Je suis plus fière et j’ai l’impression que mes chansons me représentent davantage. Aussi, je suis entourée de gens bienveillants, que ce soit ma gérante, qui est mon amie, mes musiciens ou mon réalisateur, Alexis Leroy-Pleshoyano, qui a un univers alternatif qui s’entend dans mes chansons », mentionne la chanteuse.
Sinon ses inspirations musicales sont Gabrielle Aplin, Klô Pelgag, Salomé Leclerc.
« Je fais maintenant de la musique parce que ça me fait du bien et que ça fait du bien aux gens qui l’écoutent. J’écris sur les relations que j’aime intérioriser et je chemine vers des textes plus sociaux. »
Pamplemousse sera offert sur toutes les plateformes numériques dès le 24 juillet. Quant au spectacle du Grand Concours d’Hydro-Québec du Festival international de la chanson de Granby, il sera diffusé le 21 août sur le site internet, la page Facebook et le compte YouTube du FICG