« Nous accueillerons des artistes originaires de New York, de la France, mais aussi beaucoup d’artistes locaux », poursuit Nicolas Zemmour, ajoutant que ce sont 22 chorégraphes qui présenteront leurs créations.
Démocratiser l’art de danser, mais surtout rendre la culture accessible, telles sont les raisons d’être du FDCS. Et pour aller encore plus loin en ce sens, l’organisation a mis sur pied, cette année, un jury de quatorze personnes n’occupant pas de poste dans le milieu culturel pour choisir les numéros de la programmation.
« Notre jury était composé de personnes du domaine de la santé, de la construction… Il y avait même des enfants, rapporte Nicolas Zemmour. En laissant choisir des gens qui n’ont pas nécessairement de profil artistique, on s’assure qu’ils représenteront concrètement le public que l’on tente d’intéresser. Ils ont choisi leurs numéros préférés parmi une centaine de candidatures », renchérit-il.
« Je ne sais pas ce que les artistes présenteront exactement, mais je suis content de leur offrir une scène. Le FDCS est le seul festival qui propose des cartes blanches aux chorégraphes. Le public pourra voir un peu plus de 80 artistes », poursuit l’organisateur, qui assure que les styles varieront de la danse-théâtre à la danse in situ (en version scénique).
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Un espace pour la découverte
« Cette année, on a ajouté une journée au festival. Les gens pourront venir à une soirée d’improvisation, le vendredi 18 août, avec des musiciens qui joueront sur scène. Les danseurs devront se laisser aller au rythme de la musique, mais surtout selon les thèmes choisis par le public », rapporte Nicolas Zemmour.
D’autres activités permettront l’exploration. Trois ateliers de danse avec la troupe Cadence seront offerts aux parents et aux enfants. Des discussions entre les danseurs et le public se tiendront à la fin des représentations. Les gens sont aussi autorisés à venir voir les répétitions, puis à profiter du parc le temps d’un pique-nique.
« C’est un événement convivial. Ça se veut festif, familial et ouvert à tous. Ce que j’aimerais, c’est que les gens viennent voir les artistes avec une ouverture d’esprit. J’aimerais qu’ils aient envie d’aller voir à nouveau de la danse contemporaine », exprime Nicolas Zemmour.
Dans ce sens, le prix d’entrée pour le festival est à la discrétion de tous.
« Puisque l’on veut rendre la danse accessible, nos prix ne sont pas fixes. Nous avons mis sur pieds une billetterie fluide. Les gens pourront donner entre 0 et 35$ pour accéder aux festivités. Certains viendront voir cinq spectacles gratuits et d’autres paieront 35$ pour une prestation », explique M. Zemmour, qui souhaitait faire réfléchir son public « quant à la valeur qu’il associe à l’art ».
C’est en espérant doubler son nombre de visiteurs que Nicolas Zemmour prépare la deuxième édition du FDCS. « J’aimerais qu’il y ait 1000 visiteurs par jour. J’en attends 5000 en tout », dit-il.
Pour en savoir plus sur la programmation, consultez le site internet du festival.