
Réconfortante guignolée
À 21 h, 58 028 $ avaient été amassés à Sherbrooke, alors que la cagnotte s’élevait à 60 000 $ l’an dernier. Dans la région de l’Estrie/Bois-Francs, le résultat est cependant à la hausse. Cette année, 186 674 $ ont été donnés, tandis que 153 488 $ l’avaient été à la même heure l’an dernier. Notons que Victoriaville a toute une récolte: elle a plus que doublé son chiffre de l’an passé (46 000 $ contre 22 000 $ l’an dernier).
Le journaliste aux affaires municipales, Jonathan Custeau, constate que les billets étaient nombreux cette année. « On prend tout ce qui passe! assure-t-il. Les gens sont généreux. L’avantage qu’on a, c’est que les gens n’ont plus beaucoup de monnaie dans leur portefeuille. On a beaucoup de billets! Nos seaux sont moins lourds que l’an dernier, mais je pense qu’il y a plus d’argent dedans. »
« C’est une belle météo, on est chanceux, enchaîne le Bourlingueur. Ça nous donne envie de rester plus longtemps dans la rue. De plus, les portes et les fenêtres des automobilistes ne sont pas gelées. »
M. Custeau participe à la fête depuis une douzaine d’années. « Ce n’est pas grand-chose. On me demande d’être dans la rue durant deux heures un matin. Probablement que ça fait une grosse différence dans la vie de plusieurs familles sherbrookoises », souligne M. Custeau.
De la relève
Juliette Quirion, âgée de 16 ans, était la plus jeune du groupe. Fille du journaliste René-Charles Quirion, la jeune femme se porte volontaire pour récolter des sous depuis qu’elle est en première secondaire.
« À la base, je voulais amasser des heures de bénévolat pour mon école, mais j’aime vraiment ça. C’est une tradition avec mon père. J’oublie les heures de bénévolat. Je viens ici, car ça me tente, je trouve ça le fun », décrit celle qui étudie au Mont-Notre-Dame.
« Tout le monde est vraiment souriant; ils sont heureux de donner et d’aider. Certains donnent de gros montants, comme des 20 $ et des 30 $. C’est cool de voir les gens s’impliquer comme ça », résume-t-elle.
