QS veut un crédit d’impôt de 7500 $ pour les maisons intergénérations

Olivier Bolduc et Gabriel Nadeau Dubois ont tenu un point de presse dans une rue de la Pointe-Sainte-Foy, lundi matin.

Québec solidaire propose un nouveau crédit d’impôt pour les maisons intergénérations pour à la fois encourager les premiers acheteurs, aider les aînés avec le coût de la vie et enlever de la pression sur la crise du logement.


Dans le quartier Pointe-Sainte-Foy, rue Rochambeau, un bungalow de plain-pied auquel on a ajouté un étage. À l’avant, une affiche électorale de Québec solidaire (QS) bien en vue sur l’une des colonnes à l’entrée.

Entrée comptant dorénavant deux portes côte à côte et autant d’entrées indépendantes, depuis que la demeure a été agrandie et transformée en maison intergénérationnelle.

« On demande à la CAQ de mettre en place une aide financière pour encourager les Québécois à se lancer dans des projets de maisons bigérationnelles », a affirmé le chef parlementaire et co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, lors d’un point de presse tenu lundi matin dans la rue devant ladite maison.

M. Nadeau-Dubois était accompagné de son candidat dans l’élection partielle en cours dans Jean-Talon, Olivier Bolduc. La circonscription couvre en gros le secteur Sillery-Sainte-Foy et le vote se tient le lundi 2 octobre.

« On propose la mise en place d’un crédit d’impôt qui pourrait atteindre jusqu’à 7500 $ par famille, par année. C’est une solution originale et différente, pour soulager les aînés et les familles de la crise du coût de la vie et de la crise du logement. Et aussi, pourquoi pas, pour rapprocher les familles du Québec. »

—  Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole et chef parlementaire de Québec solidaire

Chez QS, on assure que les résidents de la maison en question, absents lundi matin lors du passage des médias, sont des partisans du candidat solidaire Bolduc, mais ne sont pas membres de sa famille.

1,5 M de maisons unifamiliales

Les interventions financées par ce crédit d’impôt iraient du simple ajout d’une salle de bain supplémentaire, par exemple, à la construction entière d’une nouvelle bâtisse, en passant par l’ajout d’un étage ou d’une simple annexe.

M. Nadeau-Dubois souligne de plus que l’on compte 1,5 million de maisons unifamiliales à travers le Québec.

« Donc même si seulement 1, 2 ou 3 % de ces maisons sont adaptées sur 1,5 million, ce serait déjà une bonne proportion et ça aurait un effet sur le manque de logement », calcule le meneur solidaire.

Il affirme que l’impact économique d’une telle mesure sur le trésor public serait autour de 10 millions $ par année.