
Les loisirs des personnes immigrantes sous la loupe
« Les loisirs municipaux sont une belle façon de mettre en réseau des personnes qui viennent d’arriver (...) Quand on parle de franciser les personnes immigrantes, c’est vraiment une belle opportunité de pratiquer le français », note la conseillère municipale Annie Godbout, présidente du CRID. Un des objectifs est de briser l’isolement des personnes, qui ne se retrouvent pas dans les réseaux sherbrookois.
Ce rapport, qui sera dressé après avoir mené des consultations auprès de personnes et d’organismes, doit jeter les bases d’un plan d’action que la Ville de Sherbrooke doit déposer au ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI). « On est en voie de renégocier notre entente avec le MIDI », souligne Annie Godbout, en précisant que la Ville doit du même coup déposer un plan d’action.
Ce type d’entente vise, pour les municipalités, à obtenir du financement afin de mobiliser la communauté sur l’enjeu de l’intégration et de l’inclusion. Les années passées, la somme était de l’ordre 500 000 $ par année.
L’actuel plan d’action en immigration entre la Ville et le MIDI doit se terminer en mars prochain.
Selon ce plan d’action, les personnes réfugiées (prises en charge par l’État et parrainées par le privé) représentent plus de « 50 % du total des personnes immigrantes accueillies à Sherbrooke ». « Cette spécificité sherbrookoise caractérise les défis auxquels nous sommes confrontés (...) peut-on lire. L’accueil et l’intégration socioéconomique d’une personne réfugiée nécessitera des conditions particulières et un effort collectif pour leur assurer une pleine participation citoyenne... »