« Il n’y a pas d’avis d’évacuation obligatoire pour l’instant », a soutenu la mairesse de Chapais, Isabelle Lessard lors d’un point de presse diffusé à 11h25. Une pré-alerte a été lancée hier soir pour inviter les gens à se préparer.

Seule la ville de Chapais a le pouvoir de déclarer l’état d’urgence, a-t-elle rappelé. Si l’évacuation se confirme, tout sera prêt pour assurer le transport et la sécurité des citoyens, ajoute la mairesse.

« Le feu est encore loin de la ligne limite d’évacuation obligatoire », souligne Isabelle Lessard, ajoutant que des équipes sont en route pour inspecter le feu.

Depuis ce matin, les lignes téléphoniques ne fonctionnent plus à Chapais, mais le réseau cellulaire et Internet fonctionne toujours.

Cette dernière a rappelé que la route 113 vers l’Abitibi-Témiscamingue est fermée et que les gens qui souhaitent évacuer par mesure préventive doivent emprunter la route 167 vers le Lac-Saint-Jean.

À 9 heures, ce matin, la ville de Chapais avait informé les résidents que le feu n’avait pas beaucoup progressé au cours de la nuit, alors que le vent venait du nord-est.

Cinq avions-citernes de la SOPFEU étaient à l’œuvre pour ralentir la progression du feu qui se trouvait au nord d’Oujé-Bougoumou.

Des équipes étaient également sur le terrain pour réaliser une ligne mécanisée au nord de la municipalité, c’est-à-dire une zone où les arbres ont été abattus pour limiter la propagation des flammes.

Pendant ce temps, la ville de Saint-Félicien se prépare à accueillir les personnes évacuées, au besoin, remarque le maire Luc Gibbons.

Par mesure préventive, Waswanipi et le Lac-Renaud ont pour leur part pris la décision d’évacuer.