Les deux parties sont réunies jusqu’à jeudi devant le juge de la Cour supérieure François Huot, au Palais de justice de Chicoutimi, pour débattre de deux requêtes: un arrêt des procédures, qui, à toutes fins utiles, mettrait un terme au procès prévu pour janvier, et à défaut d’une décision favorable du juge Huot, elles ont aussi déposé une requête en exclusion de la preuve qui ouvrirait tout de même la porte à un procès, mais qui compliquerait la tâche de la Couronne si elle devait être acceptée.
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La défense a présenté la preuve de sa requête puis, après celle de la poursuite, les avocats ont soumis leurs plaidoiries au juge Huot. Celui-ci ne l’a pas prise en délibéré et a plutôt prononcé un ajournement jusqu’au 29 septembre, date à laquelle la défense informera le tribunal de sa décision de plaider ou non un nouveau motif pour appuyer sa requête.
Mardi, la journée sera consacrée entièrement à la seconde requête de la défense, celle en exclusion de plusieurs éléments de preuve.
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Depuis quelques semaines, le juge Huot entend les requêtes préliminaires de la défense et de la poursuite dans le but d’alléger les procédures lorsque le procès débutera devant le jury. De toute façon, ce qui s’y dit doit l’être en l’absence de jurés, car cela pourrait « les contaminer ». C’est pourquoi les médias, nombreux à assister aux travaux, ne peuvent révéler le contenu de ce qui se dit.
Le juge Huot a déjà pris en délibéré une requête importante déposée par la défense, une requête en changement de venue afin que le procès se tienne à Québec au lieu du district de Chicoutimi où le crime a été commis, comme ce doit être la règle. Le juge Huot a déjà annoncé qu’il rendra sa décision avant la fin du mois de septembre.
Maîtres Pierre-Alexandre Bernard et François Godin représentent le Directeur des poursuites criminelles et pénales, alors que la défense est assumée par Mes Karine Poliquin et Vanessa Pharand.
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Les travaux ont commencé avec une demi-heure de retard, car la prison de Québec n’avait pas de salle de visioconférence disponible, ce qui a irrité le juge Huot qui a intimé l’ordre aux autorités carcérales d’amener l’accusé sans délai, quitte à réquisitionner une salle branchée sur la Cour du Québec.