
Des étudiants de l'UdeS retournent à l’enseignement en ligne
La série de cas positifs, précise-t-elle, touche des étudiants de première et de deuxième années du baccalauréat en adaptation scolaire et sociale.
L’UdeS ne s’est pas avancée à faire la répartition de ces 18 cas, mais elle précise qu’on en retrouve aussi ailleurs qu’à la faculté d’éducation.
Compte tenu des risques pour les étudiants de cette faculté, l’institution a préféré, dans ce cas-ci, demander aux professeurs et aux chargés de cours d’offrir des cours en ligne jusqu’au 27 septembre.
L’échéancier pourrait toutefois changer si d’autres cas venaient à s’ajouter, note Jacques Girard, directeur la division de la sécurité et coordonnateur des mesures d’urgence à l’UdeS.
« On a été capable de faire une relation avec un nombre significatif de cas en lien avec une activité sociale à l’extérieur. On a pu voir que dans un groupe ciblé, le risque était supérieur », note M. Girard. L’UdeS a agi de cette façon même s’il ne s’agissait pas d’une recommandation de la Santé publique de l’Estrie, ajoute-t-il.
La direction de la faculté d’éducation a envoyé une communication précisant qu’elle avait choisi d’agir ainsi par mesure de prudence, de même que pour rassurer la communauté facultaire. La série de cas positifs, précise-t-elle, touche des étudiants de première et de deuxième année d’un programme.
L’UdeS tient un registre volontaire des cas depuis le 4 mai dernier, ce qui lui permet d’être informée rapidement de la situation.
« Grâce à nos déclarations volontaires, on encourage les gens à nous informer. »
Vendredi, la Santé publique disait ne pas avoir d’éclosion à l’Université de Sherbrooke. Jacques Girard indique que la Santé publique pourra donner sa propre définition du nombre de cas recensés.
« Pour nous, ça s’apparente à un agrégat », avance M. Girard.
« Dans tous les cas que l’on a, ça a été attrapé à l’extérieur du campus », fait-il valoir.
Activité sociale
Vendredi, le Refuge des brasseurs annonçait sur sa page Facebook qu’il avait choisi de fermer temporairement de manière préventive, parce qu’un de ses employés avait été testé positif à la COVID-19.
L’endroit est fréquenté par beaucoup d’étudiants et de membres du personnel de l’institution.
Peut-on faire un lien avec l’activité sociale dont il est question? Oui, précise M. Girard.
Jusqu’ici, les différentes mesures de distanciation mises en place à l’UdeS fonctionnent, note M. Girard. L’établissement a interdit les activités sociales sur son campus (5 à 8 et autres) et avait demandé que les activités d’intégration se tiennent à distance. Or, les étudiants sont de jeunes adultes et l’établissement ne peut contrôler ce qui se passe à l’extérieur, rappelle-t-il.
L’UdeS a aussi ouvert à la rentrée un centre de dépistage COVID.
Si le départ a été un peu plus lent parce que ses activités étaient moins connues, il fonctionne maintenant à 75-80 % de sa capacité. « On est en train d’évaluer si on n’ouvrirait pas des plages horaires dans l’après-midi », fait-il remarquer.
« On demande aux gens de s’assurer de respecter les règles sociosanitaires en place. On compte sur la collaboration des étudiants et des employés pour qu’ils fassent vraiment attention dans leurs activités à l’extérieur du campus. On s’aperçoit que c’est là l’enjeu. Les mesures qu’on a mises sur le campus, on est extrêmement satisfaits. »