
De l’aide pour les enfants du primaire en français et en maths
Grâce à ce don, la Clinique Pierre-H.-Ruel, qui aide les enfants du primaire en français et en mathématiques, pourra se mobiliser dans les différentes écoles de la région de Sherbrooke.
La responsable à la Clinique Pierre-H.-Ruel, Patricia Marchand, se réjouit de cette annonce. « Ça va nous permettre de déployer un service qu’on offre déjà, mais qu’on va pouvoir étendre dans le milieu scolaire. On va pouvoir se déplacer à l’école, donc offrir ce service à plus d’élèves », explique-t-elle.
Grâce à la mobilisation des effectifs, les étudiants en adaptation scolaire pourront aider deux fois plus d’enfants. « La commission scolaire des sommets et la commission scolaire des Hauts-Cantons pourront maintenant bénéficier des mêmes services », affirme Mme Marchand.
De son côté, le recteur de l’Université de Sherbrooke, Pierre Cossette, considère important de travailler avec les jeunes élèves. « Pour nous, pouvoir intervenir au niveau du primaire sur les capacités de lecture et de mathématique, c’est essentiel. De plus, ça développe l’estime de soi et la capacité des élèves à étudier et à travailler », analyse-t-il.
Par ailleurs, le don du Groupe TD sera très utile, selon M. Cossette. « Le Groupe TD accepte de supporter notre campagne D’avenirs et de passions, qui nous permet d’augmenter notre service à la communauté et d’augmenter notre capacité de stage à la faculté d’éducation ».
Aider les enfants et les étudiants
Si les élèves sortent tous grands gagnants de leurs apprentissages à la Clinique Pierre-H.-Ruel, les étudiants aussi tirent profit de leur expérience, mentionne Mme Marchand. « C’est un milieu de formation en alternance. On essaie d’intégrer tout ce qu’ils ont appris dans leur cours et de le mettre en pratique dans les interventions auprès des élèves ».
Mme Marchand juge que ce programme est très bon pour les étudiants, qui peuvent vivre encore plus d’expérience sur le terrain. «On reçoit les élèves chaque semaine durant 13 semaines. Les étudiants de 2e année du baccalauréat observent la séance et les étudiants de 3e année interviennent de façon individuelle auprès des élèves. Il y a un suivi serré avec les professeurs par la suite », indique-t-elle.
Une étudiante en adaptation scolaire ayant déjà contribué à la Clinique Pierre-H.-Ruel, Anne-Sophie Meunier, a adoré son expérience à la Clinique. « Sur le plan académique, c’est très enrichissant, car c’est comme un stage de plus. Le fait que la Clinique devienne mobile, ça va faciliter l’intervention avec le l’enseignant de l’élève. La communication sera plus facile», conclut-elle.