
Avis d’ébullition : encore des jours avant de savoir la cause
Selon Jean-Pierre Fortier, chef de Division des eaux et construction à la Ville de Sherbrooke, l’enquête se poursuit. « On a éliminé des hypothèses par simulation. Il y a encore beaucoup de choses à vérifier. Le nombre a diminué sensiblement », déclare-t-il.
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« Il s’est passé quelque chose entre la prise de l’échantillon et l’analyse en laboratoire. »
Quand on aura trouvé la cause, l’information sera transmise à la haute direction de la Ville de Sherbrooke et aux élus. On verra par la suite comment elle entend la diffuser à la population, ajoute M. Fortier.
« Nous continuons de travailler là-dessus à temps plein. Nous voulons présenter notre rapport le plus rapidement possible à la direction. Ça peut prendre des jours ou des semaines avant d’en arriver avec certitude à la cause », dit-il.
« Nous n’avons pas encore de date. »
Rappelons que la réception d’un échantillon contaminé a forcé la Ville de Sherbrooke, le 20 septembre à 16 h 15, a forcé une ébullition générale pour les abonnés du réseau d’aqueduc sherbrookois.
Une chose demeure certaine, l’eau potable de la Ville de Sherbrooke n’a jamais été contaminée à l’E. coli, certifie le gestionnaire.
La fiabilité du réseau n’a pas été mise en cause. La chaîne de traitement n’a pas failli, assure-t-il.
Rappelons que l’eau potable de la station J.-M.-Jeanson est analysée une fois par jour, ce qui est au-delà des normes du ministère de l’Environnement et des Changements climatiques (MECC).
Les analyses sont effectuées dans un laboratoire agréé appartenant à la Ville de Sherbrooke.