Le service de la voirie a repavé les ornières de la chaussée en évitant d’asphalter le centre et les accotements sur plusieurs centaines de mètres dans les deux directions.
On a ainsi économisé entre 150 000 et 200 000 $, confirme Carlo Cazzaro, chef de la division au Service de l’entretien et de la voirie.
Selon le gestionnaire, on a procédé ainsi, car le tronçon est appelé à être complètement refait dans quelques années.
« C’est un aménagement temporaire, assure M. Cazzaro. Cette section du boulevard est due pour être refaite au complet. Le projet était à l’horaire, mais il a été repoussé. »
« Comme nous savons qu’il sera refait, nous n’avons pas été en pleine largeur. Nous avons réalisé des économies. »
Les ornières dans la chaussée étaient devenues dangereuses, ajoute-t-il.
Question de sécurité
« Nous ne pouvions attendre pour une question de sécurité. L’hiver, les charrues ne pouvaient enlever la neige complètement dans les ornières », explique Carlo Cazzaro.
« Nous ne voulions pas non plus juste remplir les ornières d’asphalte. Nous avons asphalté avec une mince couche les deux voies dans les deux directions, sur 850 mètres en direction ouest et sur 880 mètres en direction est. »
Les équipes de la voirie ont utilisé la paveuse en considérant la longueur du segment sur lequel elles sont intervenues.
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On évite aussi la formule du rapiéçage qu’on utilise souvent pour réparer des chaussées.
Ce n’est pas la première fois qu’on procède ainsi. C’est toutefois rare qu’on adopte cette méthode sur une aussi grande envergure, souligne-t-il.
D’autres segments, notamment sur King Est et Galt Est, ont été ou seront réparés de cette manière.
« Il s’agit d’un pavage palliatif à court terme en attendant des travaux majeurs de réfection », note-t-il.
« Ça redonne une douceur de roulement aux automobilistes. Nous en avons profité pour boucher quelques nids-de-poule. »