À notre passage, le propriétaire de Choco-Là, François Paradis, s’affairait à s’installer dans les nouveaux locaux du 2265 King Ouest. Il souhaitait ouvrir ses portes vendredi (29 septembre), si tout allait comme prévu. « On a fermé mercredi et jeudi, j’essaie de faire des miracles. »
Sa nouvelle place d’affaires des Promenades King compte moins d’espace que ses anciens locaux. Les clients n’auront pas à se soucier des espaces de stationnement disponibles, les places étant nombreuses.
Le centre commercial se revitalise tranquillement, note le propriétaire de l’enseigne chocolatée. « J’aime la dynamique ici. Le monde attire le monde », fait-il valoir. Des clauses de non-concurrence font en sorte qu’il ne pouvait pas s’installer n’importe où.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/HIZX2WP4DNCMBFIXH6SDWWZZFM.jpg)
Depuis ses débuts en 2004, l’établissement a eu des adresses sur les rues Frontenac, Wellington Nord et King Ouest. Il compte quatre employés, dont son propriétaire.
Les défis sont grands pour l’artisan chocolatier, à commencer par les coûts de la matière première, des ingrédients, mais aussi des difficultés d’approvisionnement.
En raison des difficultés à mettre la main sur du chocolat, François Paradis commande une tonne et demie du précieux ingrédient, question d’éviter d’en manquer. Avant, il y en avait toujours en stock, dit-il en soulignant qu’il ne pourrait se permettre d’en manquer durant la période de Noël, par exemple. « Je roule avec plusieurs fournisseurs. » Son chocolat provient de différents endroits, dont l’Amérique centrale et l’Afrique.
« Il y a une pénurie dans le sucre; le sucre est dans tous les ingrédients », énumère-t-il. C’est sans compter les prix qui ont bondi. Le prix du chocolat, par exemple, est passé de 8,75 $ le kilo « pour une qualité correcte, pas du haut de gamme » - à au moins 15 $.
« Les noix, c’est fou; les pralines, amandes et noisettes, je payais quand j’ai commencé 195 $, peut-être 200 $ la chaudière, c’est rendu 450 $ la chaudière de 25 kilos. Moi, j’en ai dans plein de produits…»
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/3WYZFCSUFJFS5O5DUYYZNUMKZQ.jpg)
« On va rester dans la qualité, assure François Paradis. On développe de plus en plus de produits végétaliens. » On retrouve également ses produits dans d’autres points de vente, notamment à l’Auberge La Chocolatière de North Hatley. Choco-Là a pris la place de l’ancien local de la boutique Pour lui, qui est toujours aux Promenades King.
Déménagement de La Liégeoise
Actuellement en plein déménagement, la pâtisserie, boulangerie et chocolaterie La Liégeoise, pour sa part, a quitté les Promenades King, où elle logeait depuis 1968.
L’établissement connaît aussi un changement de propriétaire : le copropriétaire Simon Nicolau l’est désormais aux côtés de sa mère Hélène Charest, l’ancienne copropriétaire Virginie Gaudreau ayant bifurqué vers un autre domaine.
Fermée pour la période du déménagement, l’enseigne rouvrira le 5 octobre en préouverture et la grande ouverture est prévue le 14 octobre. Elle compte entre 15 et 20 employés.
Le commerce bien connu des dents sucrées s’installe dans les anciens locaux de La Grande Ruche, au 25 rue Bryant, où les espaces seront environ une fois et demie plus grands. Les produits, pains, pâtisseries et chocolats, sont tous confectionnés sur place. Rappelons que la Grande Ruche avait fermé ses portes à la fin de 2022.