La semaine culminera avec la Grande marche pour le climat, qui se déroulera vendredi à compter de 13 h à partir du parc Jacques-Cartier de Sherbrooke.

Comme lors des éditions précédentes, les milieux communautaire, syndical et étudiant se mobilisent et mettent de l’avant deux revendications principales : taxer la richesse pour mieux la redistribuer et bannir les énergies fossiles d’ici 2030.

C’est la première année que le Comité unitaire estrien pour l’environnement (CUEE) concentre les activités sur toute une semaine. Différentes activités sont prévues, dont une soirée documentaire mercredi au Cégep de Sherbrooke.

À l’heure où on parle de plus en plus d’écoanxiété, les organisateurs souhaitent mettre de l’avant le côté « proactif » des mouvements sociaux et inviter les gens à l’action, explique Marianita Hamel, co-coordonnatrice de Solidarité populaire Estrie (SPE).

Le comité unitaire estrien pour l’environnement est coordonné par Solidarité populaire Estrie (SPE).

Le rôle du CUEE est de militer en faveur d’une plus grande justice climatique dans une perspective de justice sociale.

« Ce sont les personnes les plus vulnérables de notre société qui sont déjà en train de subir les conséquences de la crise. Les changements climatiques renforcent les inégalités et mettent en danger nos droits sociaux, économiques et culturels », font valoir Rosalie Dupont de la Table d’action contre l’appauvrissement de l’Estrie (TACAE) et Nellie Quane-Arsenault, d’Illusion Emploi de l’Estrie.

La Société de transport de Sherbrooke (STS) offrira le transport gratuitement vendredi, en vue de la tenue de la marche.

Par ailleurs, quelque 250 élèves de la vocation de l’école secondaire de La Montée participeront à une marche pour le climat, mardi. Ils marcheront de l’école Le Ber jusqu’à l’hôtel de ville, où la conseillère municipale Laure Letarte-Lavoie sera aussi présente.