
20 «prix citrouilles» remis au CIUSSS
« Ça fait quatre ans qu’on nous presse le citron avec la réforme, les fusions et les compressions budgétaires. Personne ne nous écoute, ni le ministre pendant des années, ni les fonctionnaires, ni le CIUSSS de l’Estrie-CHUS », mentionne Emmanuel Breton, représentant national de l’APTS (Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux) en Estrie.
« Et ce dernier refuse toujours de négocier les aspects locaux de notre convention. Nos membres sont excédés, ils veulent négocier, ils veulent qu’on les écoute enfin. »
Mercredi matin, des citrouilles ont été remises à la direction du CIUSSS estrien. Par ce « geste d’éclat », le syndicat des techniciens et des professionnels dénonce « le refus de négocier » de l’employeur.
« La direction du CIUSSS de l’Estrie-CHUS se retranche en effet derrière une pirouette légale pour justifier son refus de négocier. Mais son raisonnement ne tient pas la route, explique M. Breton. Rien dans la loi n’empêche les parties de continuer à négocier. L’échéance légale signale seulement le moment à partir duquel l’employeur peut demander la médiation. Et il y a place aux négociations tant que cette médiation n’est pas commencée. »
« Pour nous, c’est clair, l’argument de la date butoir n’est qu’un prétexte, une mascarade. La preuve, signale le représentant local : plusieurs centres intégrés s’étaient engagés à tenir des séances de négociation après cette date. Et tout d’un coup, les voilà qui font marche arrière et reviennent sur leur engagement initial de négocier. La véritable motivation de l’employeur est ailleurs… »
L’APTS réitère qu’il y a place à la négociation tant que la médiation n’est pas commencée. C’est pour cette raison qu’elle demande à l’employeur de reprendre les discussions.