Bédard a été arrêté le 23 février par la police de Québec à la suite d’un signalement de son employeur, l’Académie Saint-Louis, une école secondaire privée.
Il a comparu une première fois au palais de justice de Québec le 24 février concernant 25 chefs d’accusation, dont leurre informatique, production de pornographie juvénile et exhibitionnisme. La procureure de la Couronne, Me Geneviève Corriveau, parlait alors d’une quinzaine de victimes, toutes des filles d’âge mineur. Lundi, Bédard compte 55 chefs d’accusation sur sa feuille de route.
Depuis cette date, l’enquête de la police se poursuit et pas moins de 31 présumées victimes ont été identifiées. Lors de la médiatisation de cette affaire, la police invitait d’ailleurs les jeunes filles victimes de Bédard à se manifester.
On lui reproche entre autres d’avoir envoyé du contenu sexuellement explicite à plus d’une dizaine de jeunes filles. L’ex-entraîneur est aussi accusé d’avoir exhibé ses organes génitaux devant plusieurs victimes âgées de 16 ans, en plus d’avoir produit de la pornographie juvénile.
Bédard communiquait avec les victimes à l’aide de l’application SnapChat, notamment.
À la suite de son arrestation, l’homme de 27 ans a été suspendu de toutes ses fonctions à l’Académie Saint-Louis, où il était entraîneur de soccer pour des élèves de première et deuxième secondaire. Il a aussi été suspendu de toute activité avec l’Association régionale de soccer de Québec (ARSQ).
Lundi, la Couronne s’est opposée à la remise en liberté de Bédard. Il lui est interdit de communiquer avec toutes les présumées victimes. Il doit revenir devant la cour à la fin du mois de mars.