Plus de justice sociale et environnementale réclamée

Un groupe de manifestants a réclamé plus de justice sociale et environnementale, jeudi devant l’hôtel de ville de Sherbrooke.

Un groupe de manifestants a réclamé plus de justice sociale et environnementale, jeudi devant l’hôtel de ville de Sherbrooke.


Ils répondaient ainsi à l’appel de la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire de l’Estrie (TROVEPE) et du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ).

Ceux-ci revendiquent de bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de transformation, d’exportation que d’importation en s’assurant d’une transition juste et inclusive pour les communautés et les travailleuses et travailleurs.

Ils réclament aussi de taxer massivement la richesse et réinvestir massivement dans le filet social, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous.

«Ces actions permettront de venir en aide aux plus vulnérables», clament-ils.

«Elles permettront également de rendre plus accessibles les ressources qui permettent à l’ensemble de la population de vivre de manière plus humaine et égalitaire. Il est frustrant de constater que les plus riches puissent vivre aisément alors que d’autres vivent dans des conditions horribles.»

Dans le cadre d’une «grève rotative» sur la justice sociale et environnementale, une bonne partie du milieu communautaire estrien appuyait le mouvement de grève jeudi afin d’interpeller l’ensemble de la population ainsi que les gouvernements sur l’importance de cet enjeu.

Plus de 200 groupes à travers la province étaient également en grève cette même semaine.