« Ce n’est pas simplement un endroit pour dormir. C’est une communauté », lance Michael Goldbloom, le principal et vice-chancelier de l’Université Bishop’s.
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L’institution a ouvert les portes des nouvelles résidences aux médias lundi matin. C’est dans la grande salle communautaire du nouveau complexe, près d’une agora à l’extérieur, que les invités se sont rassemblés. La résidence a été réfléchie pour donner aux étudiants un espace « unique », « sécuritaire » et « accessible », précise Deborah Langford, la directrice des services auxiliaires.
Plusieurs espaces communs ont été conçus pour favoriser la vie communautaire et les interactions entre les étudiants-résidents. C’est d’ailleurs dans les résidences que plusieurs rencontrent leurs premiers amis, lâche Michael Goldbloom.
On a aménagé une cuisine commune, une salle de relaxation et de yoga, des salons et des salles d’études, accessibles à tous les étudiants de Bishop’s. Des télévisions ont été installées dans les salles communes de l’établissement pour permettre aux étudiants de partager une soirée cinéma. On a investi quelque 100 000 $ dans le matériel technologique, indique le coordonnateur de projet, terrain et bâtiment à Bishop’s, Marc Tardif, lors de la visite.
Seulement les allées des chambres sont réservées à ceux qui y résident.
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La nouvelle résidence, qui devrait porter un nom d’ici le mois d’avril, est la résidence la plus adaptée et accessible sur le campus, confirme le principal de l’Université Bishop’s. Tout a été dessiné pour assurer un accès universel.
D’ailleurs, deux suites ont été aménagées pour des étudiants en fauteuil roulant. On a adapté l’espace, le mobilier et la hauteur des comptoirs en fonction de leurs besoins.
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30 places de plus
Le nouvel établissement a été construit notamment en prévention de la démolition de la résidence MacKinnon, qui date d’une soixantaine d’années. « Ça coûterait plus cher de la rénover que d’en construire une neuve », admet Michael Goldbloom, le principal et vice-chancelier de l’Université Bishop’s.
Ainsi, c’est plutôt une trentaine de places de plus en résidence que l’Université est allée chercher avec le nouveau complexe, confie-t-il. On compte 44 chambres pour deux étudiants et 5 chambres individuelles.
Des étudiants qui avaient une chambre dans un autre complexe de résidences ont été déplacés en début d’année dans le nouvel établissement qui affiche complet. La résidence vacante devrait se combler d’ici le prochain semestre, assure Michael Goldbloom.
Le sentiment d’appartenance avant tout
Les prix des résidences étudiantes sur le campus de l’Université Bishop’s varient en moyenne autour de 670 $ par mois, tout inclus. Pour la nouvelle résidence, on demande un montant mensuel de 725 $. « Ça coûte peut-être moins cher d’être en appartement à Lennoxville que de vivre en résidence, mais il y a beaucoup de choses qui vient avec », admet Michael Goldbloom. Il note les services de soutient de l’université et le sentiment d’appartenance comme principaux atouts à choisir de vivre sur le campus.
Le logement étudiant, c’est un « enjeu important » au Québec, affirme la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, présente lors de l’inauguration.
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Pour plusieurs étudiants, ces logements représentent leur premier pas à l’extérieur du nid familial. Vivre sur le campus c’est aussi l’occasion pour plusieurs de renforcir le sentiment d’appartenance et de développer l’esprit de communauté. »
— Pascale Déry
À l’Université Bishop’s, c’est près du quart des étudiants qui résident sur le campus, notamment des étudiants de l’extérieur de la province et en provenance de l’étranger.
Michael Goldbloom rappelle que la majorité des étudiants de Bishop’s arrivent directement de l’école secondaire, n’ayant pas complété d’études collégiales dans leur coin de pays. Selon lui, les résidences leur apportent un sentiment de sécurité et d’appartenance. « Les résidences deviennent vraiment un endroit familial » pour les étudiants étrangers, ajoute-t-il.