3,5 M $ pour 14 classes modulaires au Triolet et à Montcalm

Le Triolet comptera des classes modulaires à compter de la prochaine rentrée scolaire.  

Le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) investira environ 3,5 M$ pour l’installation de 14 classes modulaires au Triolet et à Montcalm.


L’organisation a octroyé le contrat à l’entreprise Comco Entrepreneurs en bâtiment, cette semaine, après analyse de conformité. Il s’agissait du plus bas soumissionnaire, le plus élevé s’élevant à 8,8 M$. Ces sommes sont avant taxes.

Selon Donald Landry, secrétaire général du CSSRS et directeur du service des communications, le montant est plus élevé que ce à quoi l’organisation s’attendait. 

«Au final, on est capable d’obtenir 14 classes modulaires, alors qu’à l’origine, la demande était pour 18. C’est un peu plus que ce qui était prévu initialement.»

Les travaux commenceront dès que les conditions le permettront; les classes doivent être livrées pour la rentrée, donc autour de la mi-août.

Le Triolet aura six classes, installées au pavillon 1 (qui réunit les élèves de première et deuxième secondaire, à côté du centre administratif.) 

Montcalm, de son côté, en comptera 8 sur deux niveaux. Chacune d’entre elles peut accueillir 34 élèves et un enseignant.

On devrait savoir ce printemps qui se retrouvera dans ces classes (régulier ou point de service, niveaux), en fonction de l’organisation scolaire. 

«C’est malheureusement quelque chose de nouveau dans le paysage sherbrookois», commente M. Landry. Le dossier prévoit l’utilisation de ces classes pour une période minimale de cinq ans et de maximum 10 ans.

L’école secondaire Montcalm aura huit nouvelles classes modulaires à la rentrée scolaire.

L’école primaire Jardin-des-Lacs compte une installation du genre, mais dans ce cas, c’est la Municipalité de Saint-Denis-de-Brompton qui a décidé de faire l’acquisition des classes modulaires. Le CSSRS loue l’espace dans le cadre d’une entente avec la Municipalité. Le Cégep de Sherbrooke avait dû en installer il y a de cela plusieurs années.

Cet ajout au Triolet et à Montcalm permettra-t-il d’éviter des transferts vers d’autres établissements? 

«Ça va atténuer des transferts éventuels», répond Donald Landry. Or, ajoute-t-il, même si le CSSRS voulait effectuer des transferts, les capacités à La Montée et à l’école internationale du Phare sont atteintes. 

«Depuis au moins un an, dans nos écoles secondaires, on agrandit de l’intérieur. Il y a des locaux qui ont changé de vocation…» explique-t-il en ajoutant que le ministère de l’Éducation n’accorde jamais un agrandissement ou une nouvelle école à un centre de services lorsqu’il y a de la place à proximité. 

Toujours en attente de Québec

Rappelons que le CSSRS souhaite l’ajout d’un tout nouveau pavillon afin de remplacer l’école secondaire Mitchell. 

Le premier ministre François Legault a promis une nouvelle école secondaire Mitchell-Montcalm lors de la dernière campagne électorale en octobre dernier.

Initialement, le projet prévoyait la construction d’un tout nouveau bâtiment pour Mitchell-Montcalm dans le but de réunir les élèves de tous les niveaux, mais il a été revu afin qu’il soit localisé à proximité de l’école secondaire Montcalm, dans le nord de Sherbrooke. 

Alors que l’école déborde, le centre en est à sa quatrième demande pour ce projet. 

Le premier ministre François Legault avait promis la nouvelle école lors de la campagne électorale, en octobre dernier. On devrait savoir lors du dépôt du budget provincial si le projet obtient le financement.

Si le CSSRS obtient le feu vert, l’école Mitchell, actuellement très à l’étroit, pourrait par exemple accueillir des élèves de l’école Sacré-Cœur, un autre établissement très à l’étroit, ou encore des élèves de la formation générale aux adultes (FGA), comme Saint-Michel.

Le CSSRS doit actuellement louer des locaux pour des élèves du Centre Saint-Michel au Collège régional Champlain (CRC) de Lennoxville sur la rue Ontario.