Il s’agissait de la première course organisée par le Club de ski de fond jeunesse de Valcourt depuis 2019, la pandémie ayant forcé un arrêt par la suite. La compétition amicale était ouverte à tous, à partir de l’âge de six ans. 54 participants en provenance de l’Estrie et de la Montérégie y ont pris part. Le parcours de 1,6 km situé sur le terrain de golf de l’endroit comprenait une à trois boucles selon les catégories.
Anick Dalpé, présidente du conseil administratif du Club de ski de fond jeunesse de Valcourt, se souvient qu’en 2019, son club accueillait la finale régionale pour les Jeux du Québec. Cette année, c’est Orford qui reprend le flambeau, indique-t-elle, et les deux clubs se chargeront de l’évènement en alternance.
S’il n’a que six ans d’existence, le Club de ski de fond jeunesse de Valcourt voit grand. «On veut faire un circuit de course régional avec d’autres clubs. Ça reste amical, mais pour les jeunes c’est une expérience intéressante», rêve la présidente.
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Sport accessible
Le club de ski de fond Val Plein-Air de Valcourt entretient un réseau de pistes accessibles pour une contribution volontaire et entretient un partenariat avec le club jeunesse. Pour Anick Dalpé, cette possibilité de skier gratuitement pour les membres du club jeunesse est importante. «Nous on veut démocratiser le ski de fond pour que ça reste accessible aux familles. Nos membres peuvent y aller gratuitement.» Elle souligne d’ailleurs que de nombreux commanditaires contribuent à l’achat de l’équipement et à la réduction du prix de l’adhésion au club jeunesse.
Elle ajoute que le club jeunesse offre une opportunité intéressante aux enfants et adolescents de pratiquer ce sport. «On commence les entrainements en septembre sur des skis à roulette, on fait de la musculation aussi», dit-elle. Anick Dalpé précise que trois volets sont offerts aux membres : récréatif, compétitif et scolaire. Concernant ce dernier volet, il se fait en partenariat avec l’école La Chanterelle, grâce au travail de l’enseignant en éducation physique Danny Sanders qui est aussi l’un des membres fondateurs du club.
«Pour participer au volet scolaire, au primaire, il faut un comportement et des notes exemplaires, parce que les jeunes s’absentent de leurs cours et doivent pouvoir rattraper de façon autonome, comme en sport-études. On travaille présentement pour que ça puisse se poursuivre au secondaire», dit-elle. Ce volet est accessible dès la troisième année.
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Son fils, Noah Brisson, neuf ans, fait partie du club jeunesse depuis l’âge de six ans et vit sa première année en tant que membre scolaire. Véritable mordu de ce sport, il affirme : «J’aime en faire, ça pratique la vitesse, la technique, l’équilibre et j’aime dépasser tout le monde et manquer de l’école». S’il n’a pas eu de chance lors de la compétition de dimanche, un brin stressé par le départ de masse, il rétorque qu’il désire continuer de s’améliorer dans son sport qu’il apprécie aussi bien le volet compétitif que les simples balades en famille.
Selon Anick Dalpé, le succès d’un sport chez les jeunes dépend grandement de l’intérêt des parents. «Avec la pandémie, les sports d’équipe n’étaient plus possibles, alors on a eu des taux d’inscriptions record. Et la beauté d’être dans un club, même si c’est un sport individuel, c’est qu’il y a un sentiment d’appartenance et un esprit d’équipe.» Selon elle, le ski de fond, s’il fait des adeptes chez les adultes, attirera forcément leurs enfants.