Celle-ci sera doublée par le Secrétariat à la jeunesse si cet objectif est atteint.
Anabelle Guay est cette jeune femme de Saint-Denis-de-Brompton qui entreprendra à la fin juin une sorte de triathlon revisité, qui lui fera parcourir environ 1250 km jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine. Le périple s’effectuera en vélo, à la marche et à la rame océanique.
Pour la dernière étape du parcours, Anabelle traversera le golfe du Saint-Laurent, de Forillon aux Îles-de-la-Madeleine.
Son arrivée pourrait avoir lieu quelque part entre le 5 et le 12 août, selon le temps que lui prendra la traversée. Il s’agit de la portion la plus technique du défi, pour lequel elle est épaulée par l’aventurière Mylène Paquette, qui a traversé l’Atlantique Nord à la rame en 2013.
Les fonds amassés servent à la préparation de l’expédition (la jeune femme a notamment fait venir son embarcation à rame de la Suède), mais aussi à la diffusion d’un film qui sera tourné pendant le périple.
« Les fonds vont servir à réaliser l’aventure, la documenter, créer un film documentaire et donner des conférences dans les écoles », résume la femme de 22 ans.
L’étudiante de l’Université de Sherbrooke sera entre autres suivie dans son aventure par la cinéaste et aventurière Caroline Côté, qui vient tout juste d’entreprendre une traversée de l’Antarctique en solo. Le musicien Pilou a accepté de réaliser la musique du film.
À travers cette expédition et le film qui en découlera, Anabelle veut montrer aux jeunes du Québec qu’ils n’ont pas à être des athlètes de haut niveau pour se dépasser. Enfant, Anabelle ne se retrouvait pas dans les modèles que l’on proposait. « C’est drôle comment dans les sports on valorise les corps d’athlète et comment il faut être performant », avait-elle fait valoir en entrevue à La Tribune le mois dernier.
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Le plein air et l’amour de la nature ont toujours fait partie de son quotidien et de la vie familiale.
« Je vais faire cette aventure en autonomie. Si j’avais voulu la faire seule, je l’aurais fait. Mais là, je décide de le faire pour la collectivité, pour que mon message soit transmis et entendu », plaide l’aventurière qui aura 23 ans en juin prochain.
Elle aurait pu faire ce défi seule, mais il s’agit vraiment d’un projet collectif, plaide-t-elle.
En parallèle de cette campagne de financement, l’entraînement se poursuit pour Anabelle, aux côtés de son entraîneur Xavier Roy.
Coordonnatrice du projet, Claudie Potvin se sent interpellée comme mère de famille et comme directrice du Goéland par le message que souhaite livrer Anabelle.
« Elle fait ça pour aider toutes les petites filles; toutes les petites Anabelle et Lucas du primaire qui ne font pas de sport parce qu’ils ne sont pas pris dans leur équipe, qui ne sont pas sélectionnés dans l’équipe de basket quand ils rentrent en secondaire 1. C’est pour leur montrer à tous ces jeunes-là qu’il n’y a pas juste l’excellence et les belles photos que l’on voie sur Facebook. Il y a aussi toi, comment tu peux te dépasser dans tes défis à toi, comment avec ta famille tu peux faire des choses qui vont te sortir de ta zone de confort et qui peuvent t’apporter de la confiance... » image Claudie Potvin.
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