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Comme dans: «Maudite marde! Ça faisait à peine cinq minutes que le temps sur le parcomètre était écoulé et j’ai pogné un ticket de parking!».

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Bon, d’accord. Allons-y en «bon» français: «Merde alors! À peine cinq minutes de retard et j’ai écopé d’une contravention!».

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Les deux veulent évidemment dire la même chose: votre négligence vous coûtera de l’argent. Et ça, c’est enrageant.

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Mais si on agrémentait un peu l’expérience en ce temps des Fêtes? Vrai, il est plutôt difficile de trouver un côté positif à une amende à payer. Mais si la Ville d’Ottawa et/ou la Ville de Gatineau imitait Kingston, recevoir une contravention pourrait être un peu plus facile à digérer et beaucoup moins désagréable.

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C’était une nouvelle diffusée sur le réseau CTV la semaine dernière. Là-bas, à Kingston – une ville de près de 140 000 habitants située à 220 km au sud d’Ottawa – les automobilistes qui écopent d’une contravention de stationnement ont un choix. Soit payer l’amende. Soit acheter un jouet pour un enfant de Kingston issu d’un milieu défavorisé.

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Ce programme lancé en 2005, qu’on a nommé «Toys for Tickets» et qui existe dans d’autres villes canadiennes et américaines, est en vigueur à Kingston du 1^er novembre au 3 décembre. Les automobilistes fautifs pendant cette période peuvent payer leur amende à la Ville ou acheter un jouet et aller le remettre à l’un des points de service établis à cet effet. Depuis sa création, «Toys for Tickets» a remis plus de 3600 jouets aux enfants. (À souligner que les contraventions reçues pour s’être stationné illégalement dans un espace réservé aux personnes handicapées ne sont pas admises).

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La Ville accepte uniquement les jouets qui sont toujours dans leur emballage original et qui sont d’une valeur égale ou supérieure à l’amende reçue. Et un reçu doit être présenté comme preuve d’achat.

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Une bonne idée, n’est-ce pas?

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Plutôt que d’engraisser les coffres de la Ville, vous pouvez décrocher un sourire à un enfant le matin de Noël.

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Personnellement, je choisirais le sourire. Je me dirais que, finalement, «pogner un ticket de parking» n’était pas si pire que ça. Parce qu’il n’y a pas de prix au sourire d’un enfant.

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Bon, je sais que tout ça demande une certaine logistique. Où déposer les jouets ? À quel organisme les remettre pour que celui-ci s’occupe de la distribution ? Quel quartier de la Ville devrait-on cibler pour la remise des présents ? Quel serait le manque à gagner pour la municipalité ? Et il y a un tas d’autres questions à poser.

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Mais si j’étais fonctionnaire municipal à Ottawa ou à Gatineau, je décrocherais simplement le téléphone et j’appellerais à Kingston afin de savoir comment fonctionne leur programme «Toys for Tickets». Je suis certain que quelqu’un là-bas se ferait un plaisir de répondre à toutes mes questions.

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Il est évidemment trop tard pour implanter un tel programme cette année, Noël est dans trois semaines. Mais si Dieu le veut, il y aura d’autres Noëls.

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Et malheureusement, il y aura toujours des enfants qui attendront en vain le père Noël.

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Les films de Noël, la suite

Changement de sujet mais toujours sur le même thème: Noël…

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Je vous ai demandé la semaine dernière de me nommer votre film des Fêtes favori. Merci de vos réponses. J’en ai nommé quelques-uns dans ma chronique de samedi dernier, mais des lecteurs et lectrices m’ont rappelé que j’en ai aussi oublié de très bons.

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Les deux films qu’on m’a nommés le plus souvent: Miracle on 34th Street, la version originale réalisée en 1947 (et non le remake, voire le navet réalisé en 1994). Et A Christmas Carol (ou Scrooge), réalisé en 1951, un classique du cinéma.

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Deux excellents films des Fêtes. Vous aviez entièrement raison de les souligner. On m’a aussi nommé le film Love Actually à quelques reprises. Je n’ai pas vu ce film. Ça manque à ma culture. Je me promets donc de le regarder d’ici Noël. Paraît que c’est bien bon.

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J’ai aussi mentionné dans cette même chronique que je détestais les films de Noël à l’eau de rose Hallmark. Ce passage a touché une corde sensible chez Nathalie, une lectrice qui, m’a-t-elle écrit, aimait bien mon ami imaginaire, Fernand. (Qui sait, Nathalie? Il reviendra peut-être un jour…).

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Nathalie adore les films Hallmark. Pas juste ceux du temps des Fêtes, mais tous les films Hallmark. Voici des extraits de son courriel :

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«Salut Denis,

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Je t’écris au sujet de tes films de Noël. Comme toi, j’apprécie les films que tu as énumérés. Cependant, c’est au niveau des films Hallmark que je ne suis pas d’accord.

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Je suis tout à fait d’accord avec toi pour dire qu’ils ne sont pas réalistes, qu’ils ne représentent pas notre réalité. Mais c’est justement pour cette raison que je les regarde. Avec tout ce qui se passe, j’ai besoin de me changer les idées.

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Je suis maman d’un jeune adulte autiste non verbal. À cause des nombreux défis que cela implique, j’ai besoin d’écouter des films légers qui me font sourire pour au moins deux heures. Bien… pas deux heures de suite. Parce que je ne peux pas regarder la télé deux heures de temps avec un jeune autiste. Mais des petits “15 minutes“ ici et là.

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Je devrai prendre ma retraite à la fin juin car mon fils termine son école et il n’y a aucun programme ou service pour lui après. Donc je devrai prendre ma retraite même si j’adore encore enseigner et que je n’ai que 53 ans.

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Donc pour ne pas penser à tous les défis que je vis, pour oublier ma correction et la planification de ma classe, j’adore écouter des petits “15 minutes” de films Hallmark. C’est mon plaisir coupable qui me fait rêver quelques minutes par jour, même si je ne veux pas d’une vie si artificielle. Regarder ces films me fait du bien pour le moral et pour ma santé mentale. C’est quétaine, je le sais, mais c’est efficace pour continuer à me battre pour mon jeune adulte. Pas besoin de grands voyages ou de sorties au resto, juste quelques minutes de films Hallmark et je suis très heureuse. À chacun ses passe-temps. Et le mien, ce sont ces films.

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Prends bien soin de toi et bonne journée!

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—Nathalie.»

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Merci Nathalie. Vous me donnez presque le goût de regarder un film de Noël Hallmark. On a tous besoin de s’évader un «petit 15 minutes» de temps en temps.

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Joyeux Noël à vous et à votre fils.

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