« Notre but est d’avoir un dialogue avec les députés du gouvernement parce que sans dialogue, on marche dans la rue juste pour marcher. Il faut qu’ils nous écoutent et qu’on élabore un plan d’action clair avec le gouvernement », explique un membre du CUEE, Jacob Auger.
De son côté, M. Auger croit que le gouvernement doit les écouter davantage lors du prochain mandat.
« Je crois que, statistiquement, la CAQ a avantage à nous écouter parce qu’on est la future génération. Automatiquement, c’est nous qui allons voter dans quelques années et dans quatre ans, on aura un pouvoir de vote. De mon point de vue, je sens une certaine volonté de nous écouter, on peut déjà voir un certain avancement dans le discours du gouvernement après la dernière élection, mais il va falloir qu’il y ait des actions », déclare-t-il.
Le Comité unitaire estrien pour l’environnement (CUEE) souhaite rappeler l’urgence climatique en revendiquant plusieurs changements comme « bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de transformation, d’exportation que d’importation et taxer massivement la richesse et réinvestir massivement dans les services publics et les programmes sociaux, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous ».
« La manifestation est une suite logique de celles qui ont eu lieu en septembre dernier, alors que des milliers de personnes ont marché dans les rues », déclare M. Auger.
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Une vingtaine de personnes se sont rassemblées pour appuyer le mouvement. Geneviève Hébert n’était pas présente à la manifestation. De la soupe était également offerte aux personnes présentes afin de montrer du soutien à un mouvement qui prend de l’ampleur autour du globe et qui consiste à lancer de la soupe sur des œuvres d’art dans le but de manifester. L’objectif de ce groupe n’était pas « d’être violent, mais de se faire entendre avec un geste significatif comme offrir et manger de la soupe ».
« On souhaite que notre députée fasse preuve de courage et prenne des décisions difficiles. Ce que nous voulons, ce sont des actions concrètes et d’ampleur pour répondre à l’urgence climatique. Les solutions, on les connait, de nombreux rapports comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous disent quoi faire. Il faut juste les appliquer et cesser de faire du surplace. Même si on avait tous des voitures électriques demain matin, ce ne serait pas suffisant, les changements doivent être plus importants », scandait au micro un des membres du CUEE, Robin Massicotte.