{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F63530100-3df5-45b3-be33-f579a09881da.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"steve.turcotte@lenouvelliste.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F78703ae6-4768-413c-8f66-9754622e64fd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Steve Turcotte","source":"Le Nouvelliste","twitter":"steveturcotte"}],"channel":"Steve Turcotte","chapters":[{"position":0,"text":"

Contrairement à la NCAA qui priorise l’entraînement, le circuit Courteau dit se coller le plus possible à la réalité de la LNH en présentant un calendrier de 68 matchs.

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C’est une philosophie qui se défend.

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Mais, il faudrait être un peu naïf pour croire que c’est la seule raison qui pousse les 18 clubs à maintenir un volume aussi élevé de matchs dans une ligue qui s’étend des limites du Québec à l’ouest jusqu’au Cap-Breton, alors que les déplacements se font en autobus! L’aspect monétaire entre en jeu, c’est clair : vendre des plans de commandites sur 68 soirs, c’est plus payant que sur 54 ou même 60. Même raisonnement pour les billets de saison, pour les concessions, pour le moitié-moitié, alouette.

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Par contre, ce choix vient avec des conséquences.

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L’an dernier, Dominic Deblois et Dominic Ricard, deux agents respectés dans le milieu, ont pris la parole dans cette chronique pour dénoncer la situation. Deblois, qui était alors inquiet pour la santé de son client Mavrik Bourque, fustigeait la décision de la LHJMQ de maintenir son calendrier de 68 matchs malgré les semaines perdues à cause de la Covid. Ricard abondait dans le même sens, en plus de pointer du doigt le système en place.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F63530100-3df5-45b3-be33-f579a09881da.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"steve.turcotte@lenouvelliste.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F78703ae6-4768-413c-8f66-9754622e64fd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Steve Turcotte","source":"Le Nouvelliste","twitter":"steveturcotte"}],"channel":"Steve Turcotte","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Les Cataractes de Shawinigan, par exemple, ont amorcé mercredi une séquence de cinq matchs en huit jours dans quatre villes différentes. Ils avaient traversé auparavant un agenda de sept parties en 11 jours.

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Toutes les formations doivent composer avec un horaire semblable. Certaines, moins favorisées géographiquement, sont encore plus hypothéquées.

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Alors la liste des blessés s’allonge.

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À Victoriaville, Carl Malette est privé, entre autres, de ses quatre joueurs de centre. À Charlottetown, Jim Hulton doit se débrouiller sans trois de ses sept meilleurs marqueurs. À Gatineau, Louis Robitaille souffre sans son gardien vedette, Rémi Poirier. À Shawinigan, deux choix de premier tour LNH – Mavrik Bourque et Xavier Bourgault – ont passé plus de temps à l’infirmerie que sur glace depuis la reprise des activités, tout comme Charles Beaudoin, Lorenzo Canonica, et William Veillette. D’autres, comme Olivier Nadeau, jouent même s’il sont passablement amochés.

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Bref, la lourdeur du calendrier fait jaser à travers le circuit.

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«Le calendrier n’a aucun sens», tranche Dominic Deblois, agent du Will Sports Group, une agence qui représente notamment Bourque. Ce dernier s’est blessé deux fois plutôt qu’une dans les dernières semaines. «Aucune ligue au monde n’a un calendrier aussi condensé. Je ne dis pas ça pour moi. Je le dis pour tous les joueurs de la ligue. Je ne connais pas exactement le processus qui a mené à la décision de jouer 68 matchs, mais je sais que ce fut une mauvaise décision. L’an dernier, j’ai été le premier à applaudir la LHJMQ d’avoir obtenu une subvention pour continuer ses opérations. Les environnements protégés, le protocole, tout ça, c’était super. Cette fois, la ligue l’a échappé. On ne fait que gérer des blessures et de la fatigue. C’est préoccupant», ajoute-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

Même au point de vue hockey, DeBlois pense que la ligue est perdante. «J’arrive de Northeastern dans la NCAA. L’équipe est en séries, après avoir traversé une saison d’une quarantaine de matchs. C’est le meilleur match de hockey que j’ai vu cette année. C’est impossible de reproduire ça dans la LHJMQ actuellement, avec la fatigue accumulée et les blessures.»

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Paul Corbeil abonde dans le même sens. L’agent du Groupe Paraphe témoigne des effets d’un horaire surchargé. «Sans me prononcer sur le nombre exact de matchs qui auraient dû être joués, il me semble que le calendrier aurait dû être réduit. Le niveau de détresse psychologique est très élevé depuis deux ans. Et là, l’horaire est très, très exigeant. C’est clair qu’il y a une fatigue mentale qui est installée.»

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Chez les entraîneurs, le discours est un peu plus nuancé. Peut-être parce qu’une amende de quelques milliers de dollars leur pend au bout du nez s’ils osent critiquer ce qui a été mis en place? Chose certaine, tout le monde reconnaît que la situation est compliquée.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

«Jamais je n’ai senti un groupe aussi surchargé. C’est vrai pour les vétérans, c’est vrai pour les recrues, c’est même vrai pour les joueurs affiliés. Il y a une corrélation à faire entre cette fatigue et le nombre de blessés dans la ligue actuellement, pour moi c’est clair», note Daniel Renaud, qui n’a pu tenir que trois séances d’entraînement durant le dernier mois. Et l’école? «Je n’ai pas parlé dernièrement à notre conseiller pédagogique et je ne suis pas sûr que je veux le faire dans les prochains jours! Il y en a beaucoup dans l’assiette de nos joueurs. On faisait trois séances de gym par semaine pour prévenir les blessures, on se limite à une. Quand on a la chance de pratiquer, on ne dépasse pas 35 minutes. On donne le maximum de temps de récupération possible aux gars.»

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C’est également le cheval de bataille de Louis Robitaille. «Les pratiques sont rares, on fait plus d’enseignement par vidéo. Et même là-dessus, si on est capable de le faire en zoom pour éviter que les gars ne se déplacent à l’aréna, on le fait! La récupération, ça ne se passe pas juste dans les jours de congé. Il y a un paquet de détails à faire pour donner le maximum de temps possible aux joueurs. Il y a certainement davantage de fatigue mentale en ce moment à gérer.»

"},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"

À Chicoutimi, Yanick Jean est plus nuancé. «Si c’était ma décision, on aurait joué un peu moins de matchs. Mais je comprends la décision qui a été prise. On veut garder les mêmes standards d’encadrement dans la ligue. Pour y arriver, ça prend des revenus», plaide-t-il.

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Ça ne rend pas la situation plus plaisante pour autant. Si Jean n’a pas vu une baisse de qualité sur la glace, il s’attend à ce que les prochaines semaines soient plus difficiles. «C’est à la longue que l’on peut voir les effets de la fatigue. Plus les semaines passent, plus il y a accumulation. Il faut vraiment faire attention au dosage dans tout», explique-t-il.

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À la ligue, Martin Lavallée lève d’ailleurs son chapeau au travail effectué à l’intérieur de chacune des équipes pour maximiser le temps de repos. «Est-ce que la situation est parfaite? Non. Est-ce qu’il y a des préoccupations liées au calendrier? Oui. Maintenant, pour garder un calendrier de 68 matchs, c’était le prix à payer. Cependant, on a fait le maximum pour atténuer la situation. On a amorcé la reprise à huis clos durant le premier week-end, par exemple. Les premières rondes des séries seront des trois de cinq», fait valoir l’adjoint au commissaire Gilles Courteau. «De leur côté, les équipes font beaucoup de travail pour favoriser la récupération. Je regarde les rapports médicaux, si je les compare à il y a trois ans à la même date, les statistiques se ressemblent. Il est vrai qu’avril sera chargé mais encore là, en étirant un peu la saison, on a voulu faire le nécessaire pour minimiser les effets négatifs. Nos équipes ont prouvé et prouvent encore qu’ils ont à cœur la santé et le développement global de leurs joueurs.»

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Il y a ceux qui décrient la situation actuelle.

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Il y a ceux qui défendent la décision de la ligue.

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Et il y en a d’autres, comme Dominic Ricard, qui rêvent à un changement de philosophie tout court.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Le raisonnement de Ricard est intéressant, de par son bagage.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Il a été élevé dans la structure des Estacades de Trois-Rivières. Il est ensuite devenu le patron hockey des Voltigeurs de Drummondville. Il s’est impliqué dans le hockey scolaire québécois, et il agit présentement comme allié à André Ruel au sein de l’agence de joueurs CAA, menée par Pat Brisson, en plus de s’impliquer dans le RSEQ.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Ricard connaît donc à fond les enjeux reliés au calendrier.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

À son avis, la LHJMQ y gagnerait à revoir son modèle basé sur 68 matchs. «Est-ce que c’est logique de jouer 68 matchs dans la situation actuelle? C’est dur pour moi de dire oui, étant donné que même dans une saison normale, le volume est trop élevé à mon avis! La LHJMQ, c’est une ligue de performance et de développement. C’est en même temps un business, et un spectacle. Or, avec 68 matchs, c’est impossible de maximiser le développement, tout comme c’est impossible d’offrir un produit relevé. En termes clairs, la formule actuelle fait en sorte qu’il y a beaucoup de matchs plates!»

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Selon Ricard, il n’y a pas assez de temps consacré à l’entraînement. Trop de déplacements. Et les matchs sont trop rapprochés. «C’est vrai aussi dans la LNH avec 82 matchs. Mais dans le junior, on demande en plus aux joueurs d’être des étudiants, et ils se déplacent en autobus. Imagine la charge de travail demandé avec tout ça. Penses-tu que dans une séquence de trois matchs en trois jours, les gars sont en mesure d’offrir leur maximum? La semaine dernière, j’ai vu un match junior, puis un match midget AAA. Le deuxième était bien meilleur. Il y avait plus d’énergie, plus d’exécution, plus d’engagement. Comment c’est possible? Tout simplement parce que les équipes midget AAA en étaient à un premier match après plusieurs jours d’entraînement. Les équipes junior, elles, le citron est pressé. Quand deux équipes junior s’affrontent le vendredi soir après une semaine d’entraînement, tu vois tout de suite la différence. Malheureusement, ça n’arrive pas souvent.»

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Les discussions sur le calendrier ne datent pas d’hier. Ricard devine que c’est l’aspect financier qui enlève l’appétit des clubs pour confectionner un calendrier moins exigeant. Ça ne veut pas dire qu’elles ont raison...

«Les équipes savent exactement les inconvénients d’un calendrier de 68 matchs. Il y a quelque chose qui les retient, c’est clair. Seraient-elles si perdantes en s’enlignant vers une cinquantaine de matchs? Je ne suis pas sûr de ça. Je me demande à quel point l’exercice a déjà été fait de tout mettre dans la balance. Ce n’est pas juste de calculer les billets vendus en moins. Faut aussi enlever des dépenses de voyagement. On peut aussi penser qu’avec moins de matchs, ceux-ci deviendront plus attrayants. On peut aussi penser que si le spectacle est meilleur, ça inciterait plus de fans à se déplacer, non? En tout cas, il y aurait moins de fatigue. Physique et mentale. Il y aurait moins d’inconstance dans le jeu de nos jeunes. Pour le développement, ce serait majeur comme amélioration», martèle-t-il. «La combinaison temps de jeu – temps de repos – temps d’entraînement – peut vraiment être améliorée dans la LHJMQ», conclut-il.

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«Même dans une saison normale, le volume est trop élevé à mon avis! La LHJMQ, c’est une ligue de performance et de développement. C’est en même temps un business, et un spectacle. Or, avec 68 matchs, c’est impossible de maximiser le développement, tout comme c’est impossible d’offrir un produit relevé. En termes clairs, la formule actuelle fait en sorte qu’il y a beaucoup de matchs plates!», expliquait Ricard. «Dans le junior, on demande en plus aux joueurs d’être des étudiants, et ils se déplacent en autobus. Imagine la charge de travail demandé avec tout ça. Penses-tu que dans une séquence de trois matchs en trois jours, les gars sont en mesure d’offrir leur maximum?», questionnait-il.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":7,"text":"

La réponse va de soi.

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En même temps, dans le passé, les hommes de hockey n’ont jamais voulu critiquer trop directement le système. Est-ce par conviction profonde ou… est-ce la peur d’une amende salée? Je vous laisse choisir votre théorie préférée!

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Par contre, sachez que c’est en train de changer. Un directeur-gérant me disait cette semaine qu’il allait livrer le fond de sa pensée à son président à ce sujet.

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Faut comprendre que ces décisions ne sont pas pris par les entraîneurs ou les directeurs généraux.

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Ça se passe au-dessus de leurs têtes, dans les assemblées des membres. «Il est temps qu’on revoit certaines choses dans ce dossier.»

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Être parent d’un enfant qui joue junior majeur c’est déjeuner à Baie-Comeau, dîner à Chicoutimi et dormir en Montérégie… 😳
— Jean-François Baril (@jfbaril) November 21, 2022

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Patrick Roy, lui, a expliqué en partie le revers de ses puissants Remparts à Sherbrooke dimanche dernier par l’horaire de son équipe. En novembre!! «Une sortie comme ça, c’est normal. Vendredi dernier, on est rentrés à 4 h 30 de Baie-Comeau. On a rejoué dimanche et ensuite, mercredi contre Sherbrooke pour finalement rentrer à 2 h du matin de Rimouski après la partie de vendredi. Nos joueurs ne sont pas des machines, mais des humains.»

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Bien sûr, Roy a les moyens de se payer cette sortie publique.

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Il sera quand même intéressant de voir si, dans les prochaines semaines, d’autres hommes de hockey accepteront de faire du millage sur le système en place.

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Maintenant, c’est bien beau chiâler, mais est-ce que des solutions existent pour marier les objectifs des hommes de hockey et des propriétaires?

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Voici trois suggestions à explorer

Des programmes double

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Dans le calendrier, il y a deux situations problématiques. Les fameuses séquences de trois matchs en moins de 48 heures, et les voyages uniques de plusieurs heures en semaine.

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La première situation est difficile à enrayer, puisque la ligue veut concentrer ses matchs durant les fins de semaine. Les assistances sont plus élevées, et il y a moins de jours d’école perdus.

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La deuxième, en revanche, est assez facile à éviter.

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Comment : avec des programmes double.

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En général, les équipes éloignées ne raffolent pas de la formule. Elles croient que les fans seront moins nombreux à se déplacer pour le second match. Pourtant, deux duels rapprochés peuvent augmenter l’intensité, non?

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Personnellement, je ne trouve pas l’argument assez fort pour balayer les inconvénients. Il y a le coût d’un tel déplacement, en argent et en temps. Mais surtout, il y a tous ces jours d’école aux poubelles. Même pour un club au centre du Québec, c’est trois jours d’école qui s’envolent avec un match à Baie-Comeau, par exemple. Ça fait cher de la minute passée sur la glace, ça mes amis! Un programme double coupe de moitié la facture, à tous les niveaux. Qu’est-ce qu’on attend pour mettre ça en place?

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Départ plus hâtif

Les camps s’amorcent à la mi-août. Deux semaines plus tard, les équipes sont constituées.

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Par contre, la saison 2022-23 s’est amorcée le 22 septembre.

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Pourquoi un trou de près de quatre semaines? C’est si long que les clubs renvoient les joueurs à la maison au beau milieu pour de petites vacances!

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La raison, c’est que les clubs peinent à attirer des fans au début septembre. Il fait encore beau dehors, les gens ne sont pas trop pressés de s’encabaner. Et puis, il y a certains clubs qui sont privés de joueurs partis dans les camps pros, ce qui change le portrait.

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Pour décompresser le calendrier, on pourrait néanmoins, sans abuser, se servir de ces semaines pour jouer quelques matchs plutôt que de programmer des rencontres hors-concours insipides. Un par semaine, par équipe, par exemple, ça fait trois semaines moins chargées au cours de l’hiver. De toute façon, pour attirer des fans, ce n’est peut-être pas plus favorable de disputer trois matchs locaux dans la même semaine…

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Moins de matchs

L’éléphant dans la pièce.

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Passer de 68 à 60 matchs ferait une bonne différence.

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Plus de temps de repos, d’entraînement en gym, de vraies pratiques… et de présences à l’école.

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Des matchs plus corsés, aussi.

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Les propriétaires s’y opposent.

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Ils plaident que les budgets d’opération ne cessent de grimper, que ça prend des revenus.

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Pour les commanditaires, passer d’un calendrier de 34 à 30 matchs locaux ne doit pas être si dramatique. Pour les revenus aux guichets liés à ces quatre matchs, une fois les dépenses des quatre matchs sur la route éliminées, la différence ne doit pas être énorme, sauf pour les gros marchés.

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Les budgets doivent avoisiner les deux millions$.

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Quelques dizaine de milliers de dollars de moins pour prouver qu’on se soucie réellement de l’équilibre dans la vie des étudiants-athlètes, ça me semble un bon placement côté relation publiques...

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