
Infirmière retraitée, Monique Rousseau a dû délaisser le bénévolat pendant un peu plus de deux ans pour retourner au travail et donner un coup de main durant la pandémie. Elle recommence tranquillement à donner du temps au CAB de Nicolet, mais constate que le recrutement est loin d’être facile.
Quand le bénévolat aussi souffre de la pénurie de main-d’œuvre
CHRONIQUE / La journée s’annonce chargée au Centre d’action bénévole de Nicolet. Sur le bureau de la réception, une liste de plus de 25 personnes qui auraient besoin d’un transport aujourd’hui pour aller à un rendez-vous médical. Depuis que plusieurs services de santé ont été déplacés ailleurs qu’à l’hôpital de Nicolet, nombreuses sont les demandes de transport pour aller vers Trois-Rivières, Drummondville, Montréal... Mais aujourd’hui, il faudra dire non au deux tiers de ces demandes. On manque de bénévoles pour pouvoir conduire ces personnes à leurs rendez-vous médicaux.