Well Sud : Le contrat donné pour la place publique

La place publique entre les deux tours de l’Espace Centro, sur la rue Wellington Sud, pourra voir le jour en 2023.

La place publique entre les deux tours de l’Espace Centro, sur la rue Wellington Sud, pourra voir le jour en 2023. Le contrat de 9 millions a été octroyé ce mardi à l’hôtel de ville par les élus sherbrookois.


La soumission du Groupe Michel Leclerc, de Sherbrooke, correspondait aux estimations de la Ville, à 2 % près, une issue particulièrement bienvenue dans le contexte actuel des appels d’offres publics dans les projets de construction.

Le contrat inclut également la reconstruction de la rue jusqu’à la hauteur de Sanborn. La durée des travaux est estimée à 28 semaines et ils devront être complétés avant la fin octobre 2023. Un démarrage au printemps est donc probable, a avancé Caroline Gravel, directrice du Service des infrastructures urbaines.

Les travaux dans une phase subséquente jusqu’à Aberdeen devront faire l’objet d’un autre contrat éventuellement, a indiqué Mme Gravel. Même chose pour les « parements architecturaux » qui pourraient être ajoutés à la structure du stationnement ou « l’escalier monumental » d’abord imaginé pour relier la place publique et la rue du dépôt.

Ces éléments ont été retirés pour étaler quelque peu l’impact financier du projet dans le temps, mais aussi - dans le cas des travaux sur la rue – parce que la Ville préfère « passer après plutôt qu’avant » certains projets privés qui auront aussi un impact dans cette portion de la Wellington, a informé Mme Gravel.

Hélène Dauphinais, Christelle Lefèvre et Nancy Robichaud ont inscrit leurs dissidences, elles qui trouvaient le projet beaucoup trop onéreux. Les autres élus convenaient somme toute de ce constat, mais se disaient quelque peu forcés de compléter ce projet de l’ancienne administration, et plaidaient qu’il s’agit du seul élément réellement destiné au citoyen.

Annie Faucher du Liverpool et Maxime Pothier du Café Bla-Bla, sont venus déplorer durant la période de questions un « manque de communication et d’information » entre la Ville et les commerçants.

La communication est la clé

Alors que l’été prochain s’annonce marqué par les travaux dans ce secteur, Annie Faucher du Liverpool et Maxime Pothier du Café Bla-Bla, sont venus déplorer durant la période de questions un « manque de communication et d’information » entre la Ville et les commerçants.

Se disant « complètement tenus dans le néant », ils ont demandé le retour du comité aviseur du centre-ville ou d’une autre instance pour jouer ce rôle de liaison. Dans le passé, grâce à ce comité, « on se sentait écouté et inclus dans le processus », a plaidé Mme Faucher.

Le conseille du secteur, Raïs Kibonge, a rappelé la tenue de plusieurs rencontres et partages d’informations et aussi indiqué qu’Entreprendre Sherbrooke est l’intervenant à privilégier en ce moment puisqu’il dispose notamment d’une « ressource directe qui fait le tour des commerçants ».

En entrevue, la mairesse Évelyne Beaudin s’est montrée peu encline à ramener un nouveau comité comme le demandaient les deux commerçants, mais a plutôt soumis l’idée de « réactiver une SDC [Société de développement commercial] au centre-ville » afin d’avoir un intervenant officiel.

Peu importe la structure, les commerçants « veulent être dans la boucle et c’est à nous de faire en sorte qu’ils le soient », a de son côté commenté le conseiller Paul Gingues.