Éducation à trois vitesses: «un manque de vision et de volonté politique»

Selon le professeur en éducation Frédéric Saussez, le système d’éducation québécois à trois vitesses nuit à l’apprentissage de tous les élèves, sans exception.

Entre les écoles secondaires publiques et privées, les programmes à vocation particulière, autres «profils» ou «concentrations» et le programme «régulier» : des écarts se creusent. «Notre système d’éducation fabrique la pauvreté et la précarité», constate Frédéric Saussez, professeur en éducation à l’Université de Sherbrooke et chercheur au centre d’études et de recherches sur les transitions et l’apprentissage.