Un début de saison record à poursuivre

Cinq matchs à domicile attendent le Phoenix dans les dix prochains jours.

Jamais le Phoenix n’avait gagné ses quatre premiers matchs de la saison avant cette année. La troupe de Stéphane Julien connaît un début de campagne record et compte bien poursuivre sur cette vague de succès en disputant cinq matchs de suite à domicile.


Pour l’entraîneur sherbrookois, les quatre premières victoires ne signifieraient rien si son équipe perdait les prochains matchs. On comprend rapidement que le record ne semble pas avoir une grande importance aux yeux de Stéphane Julien. 

« Ce qui est le plus important pour moi, c’est de voir mon équipe être constante. Dans le passé, on perdait souvent la première partie ou bien on s’inclinait au moins une fois à notre premier voyage, qui est bien souvent en Abitibi. Cette année, on a su ajouter huit points sur une possibilité de huit lors des deux premières fins de semaine d’activités. »

Quand l’entraîneur du Phœnix analyse le calendrier et aperçoit à l’horizon cinq matchs en dix jours au Palais des sports, il y voit une possibilité d’améliorer la séquence de victoires. 

« Dans le passé, le Palais des sports a toujours galvanisé nos troupes. On a le momentum, on joue souvent avec confiance à domicile et on doit profiter de cette série de matchs à la maison pour aller chercher au moins sept points sur dix », avance Stéphane Julien, en rappelant que son club ne gagnera pas les 68 matchs au calendrier. 

Sur papier, le Phoenix pourrait toutefois obtenir une bien meilleure récolte, sachant que la victoire sera à sa portée face aux Huskies de Rouyn-Noranda jeudi soir, tout comme lors de ses affrontements contre le Drakkar de Baie-Comeau dimanche, les Sea Dogs de Saint John par la suite et les Cataractes de Shawinigan. 

Un gros défi

Son plus gros défi : les Wildcats de Moncton, samedi. Même le Drakkar, avec une fiche de 3-1, pourrait donner de la difficulté au Phoenix. 

Mais il faut admettre que l’alignement maintenant complet des Sherbrookois est redoutable avec ses attaquants imposants, sa défensive d’expérience et tout le talent qui émerge de l’édition 2022-2023.

« C’est vrai que l’on forme une équipe très imposante, pas seulement à l’attaque. Tyson Hinds et Joe Fleming ne sont pas petits, David Spacek non plus et Kaylen Gauthier joue de façon très robuste. À l’attaque, on compte sur de gros joueurs comme Milo Roelens, Israel Mianscum, Cole Huckins ou Justin Gill. Anthony Munroe-Boucher aime bien contribuer aussi et même Joshua Roy ne donne pas sa place. Je pourrais en nommer d’autres également. Je voulais une équipe plus pesante cette année, mais ce n’était pas le premier critère non plus. Par expérience, je sais par contre que sur le long terme, ça peut être payant. C’est difficile, en séries, d’affronter soir après soir une équipe imposante physiquement. »

Les gros gaillards trouvent également le moyen de produire des points. Les performances de Justin Gill et Milo Roelens sont directement liées à la série de victoires du Phoenix.

« Milo Roelens a beaucoup progressé et Justin Gill a aussi mis les efforts nécessaires pour connaître du succès! » constate Stéphane Julien. 

« On ne prend aucune équipe à la légère, admet pour sa part Justin Gill. Parce que même les moins fortes sur papier peuvent battre les meilleures cette année. On est contents de s’installer à domicile pour quelques jours par contre! »

« Une séquence de cinq matchs à la maison signifie aussi des séries de parties à l’étranger plus tard », rappelle de son côté Stéphane Julien.

Comme en février, alors que le Phoenix disputera cinq rencontres consécutives sur la route. Et en mars, le Phoenix possède toutefois une autre série de cinq parties au Palais.

« J’aime mieux les calendriers balancés, mais en général, on a un bel horaire, on ne peut pas se plaindre plus que les autres », estime Stéphane Julien.