Celle-ci était en Estrie en raison de son intérêt marqué pour mettre sur pied un programme de formation dans le domaine de l’aviation pour les Béninois, et ce, dans les installations de l’aéroport de Sherbrooke. Ces attestations d’études permettraient aux intéressés d’évoluer en tant que pilotes, agents de bord ou même mécaniciens.

La mairesse Évelyne Beaudin était présente sur place lors de cette rencontre, elle qui a reçu une invitation afin de s’entretenir avec l’ambassadeur du pays africain. Elle voit d’ailleurs d’un très bon œil cette visite, qui pourrait avoir des «retombées positives» pour tous les acteurs impliqués dans ce dossier.

«Si une délégation complète du Bénin vient ici à Sherbrooke, c’est qu’il y a un véritable intérêt et je suis très confiante qu’on en arrive à une belle entente puisqu’il y a un grand potentiel de formation à l’aéroport de Sherbrooke. C’était un premier contact et celui-ci a été extrêmement intéressant», a-t-elle affirmé.

Sans toutefois confirmer le nombre exact, Mme Beaudin a indiqué que 300 personnes par année pourraient recevoir la formation nécessaire pour ensuite pouvoir évoluer dans ce milieu.

Notons que cette première rencontre avec les représentants du Bénin a été établie par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, qui se veut être l’instigateur du projet. L’école d’aviation sherbrookoise, Altitude Centre de l’Aviation, qui offrirait ces formations, a également démontré son intérêt à aller de l’avant avec ce projet.

«Atout intéressants»

Selon les dires de Mme Beaudin, l’aéroport de Sherbrooke semble présenter «des atouts intéressants» qui ont grandement plu aux visiteurs africains, notamment en ce qui a trait à la disponibilité de sa piste d’atterrissage, qui est «moins achalandée que celle de Saint-Hubert, par exemple.»

«Sherbrooke y voit une belle opportunité pour l’aéroport. L’entreprise d’aviation de Sherbrooke semble vraiment répondre à leurs attentes de même que l’aéroport», a expliqué la mairesse.

En plus de cette entente potentielle, Évelyne Beaudin ne compte pas s’arrêter là, elle qui voit grand pour la suite.

«Quand j’ai rencontré l’ambassadeur du Bénin, on s’est dit que le partenariat pourrait aller beaucoup plus loin que la formation des pilotes. C’est ça qui est extraordinaire puisque ça ouvre plusieurs opportunités», a soutenu la mairesse, sans toutefois élaborer davantage.

Cette dernière a notamment eu la chance de faire un tour d’avion en compagnie d’un pilote sherbrookois et d’un représentant du Bénin.

Aucune date n’a encore été encerclée sur le calendrier pour le début de ces formations, mais la mairesse Beaudin a assuré que la suite «pourrait arriver très rapidement», advenant une entente entre les différentes parties.