{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc53c42b1-63f9-45b6-b4b5-ad2df46854aa.png&width=1024&stripmeta=true","description":{"fr":"Chroniqueur"},"email":"sstlaurent@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F9f25188d-57a7-43eb-b5c0-b2d5939ec06d.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"Ottawa","name":"Sylvain St-Laurent","source":"Le Droit","twitter":"Syl_St_Laurent"}],"channel":"Sylvain St-Laurent ","chapters":[{"position":0,"text":"

La réponse à cette question semble évidente. Pas besoin d’y réfléchir bien longtemps.

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Mercredi soir, deux intervenantes du Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles (CALAS) de l’Outaouais étaient au Centre Slush Puppie. Elles animaient un atelier destiné aux joueurs des Olympiques de Gatineau.

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In English, pour que tout le monde puisse comprendre.

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Les joueurs n’étaient pas les seuls invités, dans le salon des recruteurs. Tous les membres du «personnel hockey» de Louis Robitaille, dont les entraîneurs-adjoints, y étaient aussi. Pour cause. Ils passeront entre 10 et 16 heures par jour avec les adolescents, tout au long de la saison, étaient présents.

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Il y avait un trio de policiers gatinois, aussi. Et moi. L’intrus. Un journaliste qui essayait de se faire discret, dans un coin.

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Je n’étais peut-être pas le seul spectateur, dans la pièce, qui préférait passer inaperçu. Quand les intervenantes posaient des questions, dans le but de faire participer les participants, les silences étaient parfois longs.

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Alors? Selon vous, une victime met combien de temps à se remettre d’une agression sexuelle?

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Lorsque les intervenantes ont posé cette question, il y a eu un bon moment de silence dans la salle. Puis, une voix s’est fait entendre.

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«Elle peut ne jamais s’en remettre», a répondu un joueur.

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Bravo. Bonne réponse.

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Émilie, la plus, disons, énergiques des deux travailleuses sociales présentes, a lancé un avertissement bien senti au groupe. «En deux minutes, un agresseur peut détruire une vie au grand complet.»

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J’avais brièvement discuté avec elle, juste avant le début de la conférence. Elle m’avait prévenu. «Ce soir, on ne fait que semer. Les joueurs et leurs entraîneurs devront continuer à cheminer. Ce sont qui, en bout de ligne, choisiront d’utiliser - ou pas - les outils qu’on va leur offrir.

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Je me suis dit que l’image de la vie détruite, en deux minutes, pourrait les rejoindre.

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Les joueurs de hockey devraient comprendre. Lors de chaque match, ils se mettent en danger. Un coude trop haut peut provoquer une commotion cérébrale. Un genou sortir de façon malicieuse peut envoyer un adversaire sur la table d’opération.

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Chaque coup vicieux est susceptible de gâcher une carrière.

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La différence, c’est qu’on peut très bien continuer à vivre avec un genou amoché. Des tas de gens peuvent témoigner. Il y a bel et bien une vie après le hockey.

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Les victimes d’agressions n’ont pas toujours cette chance.

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Les dirigeants des Olympiques jurent que ça ne s’arrêtera pas là.

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Louis Robitaille a pris de notes, sur sa tablette, tout au long de la présentation de mercredi. «J’ai l’intention d’assurer un suivi», dit-il.

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Les intervenantes du CALAS auront l’opportunité de parler aux joueurs à nouveau plus tard, durant la saison.

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Tous les joueurs de l’équipe n’étaient pas présents, mercredi. Certains sont toujours retenus, ailleurs. Ils participent à des camps professionnels.

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Robitaille souligne que les policiers gatinois n’étaient pas là pour une simple visite de courtoisie. Ils continueront de suivre l’équipe, tout au long de l’hiver.

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Les membres du personnel hockey? «Ils n’avaient pas le choix d’être là.»

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C’est sage. Dans le hockey junior, la supervision est d’une importance capitale.

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Je l’ai écrit, dans une autre chronique, il y a environ deux mois. L’éducation, c’est important. Mais ça ne suffira jamais. Il faut aussi de l’encadrement.

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Il faut beaucoup d’encadrement.

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Richard Martel nous a servi cette déclaration, mercredi après-midi, au beau milieu de cette nouvelle journée de discussions, au comité permanent du Patrimoine canadien.

Je me suis empressé de noter, dans D’abord, je trouve que nous n’avons pas assez entendu le mot «encadrement», cette semaine.

Quand il était question des présumés agresseurs, les dirigeants de Hockey Canada se mettaient immédiatement à nous parler des programmes de prévention qui ont été mis en place. Les jeunes hommes qui aspirent à représenter le Canada dans des tournois de hockey internationaux, au cours des prochaines années, vont suivre tout plein de cours théoriques durant lesquels on va leur expliquer la notion de consentement et le respect d’autrui.

C’est très bien. L’éducation, c’est important.

Il ne peut pas s’agir de la seule réponse offerte par les dirigeants.

Je l’ai écrit, en début de semaine, et ça ne me gêne pas de le répéter. L’éducation, toute seule, ne suffira pas. Si on tient vraiment à ce que tous les jeunes hommes aient une conduite irréprochable, il faudrait leur offrir un certain accompagnement.

Je dois vous avouer que j’ai sursauté, un tout petit peu, quand j’ai entendu M. Martel s’exprimer ainsi.

Le «Q» (prononcer à l’anglaise, kyou) pour les non-initiés, c’est la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Gilles Courteau, commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Patrick Woodbury"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F3089858a-f3fc-462a-95bb-88ecfdd4e7a6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

Avant d’être élu au Parlement canadien pour représenter la circonscription de Chicoutimi-Le Fjord, M. Martel a travaillé dans le «Q» pendant deux décennies. Il a fait ses premiers pas comme entraîneur à Verdun, puis à Saint-Hyacinthe. Il a effectué des arrêts en Abitibi et sur la Côte-Nord, pour finir en passant sept années derrière le banc des Saguenéens de Chicoutimi.

Je veux bien croire que l’exercice des derniers jours vise d’abord à parler des incidents impliquant l’équipe nationale junior.

La Ligue canadienne de hockey et ses 65 équipes, de Charlottetown à Vancouver, ne sont quand même pas au-dessus de tout soupçon. On nous a d’ailleurs rappelé, mercredi, que les commissaires des ligues du Québec et de l’Ontario ont eu intervenir dans un certain nombre de dossiers, au cours des cinq dernières années.

Deux collègues conservateurs de M. Martel, Kevin Waugh et Karen Vecchio, ont d’ailleurs émis des réserves.

M. Waugh, qui a longtemps travaillé dans les médias sportifs électroniques, en Saskatchewan, se dit convaincu que les initiations dans le hockey junior majeur canadien constituent toujours un fléau.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Kevin Waugh, député conservateur, en compagnie du bloquiste Sébastien Lemire."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Patrick Woodbury"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc2dbe7fc-f87f-4d5a-885c-17d2a7cdbb9f.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

M^me Vecchio nous a parlé de familles, dans sa circonscription, qui hébergent des jeunes hockeyeurs de la LHOntario. Ces familles ont parfois du mal à entrer en contact avec les dirigeants de leurs équipes, par la suite. Elle a parlé d’un joueur, en particulier, qui venait de signer son premier contrat professionnel. Se croyant parti pour la gloire, le jeune homme s’imaginait qu’il n’avait plus besoin de suivre les directives.

Un couvre-feu? Pourquoi diable respecter un couvre-feu?

M^me Vechio représente la circonscription d’Elgin-Middlesex-London.

Il y a des hasards, parfois, dans la vie...

J’ai accroché Richard Martel quand le comité a suspendu ses activités pour la journée.

«Je ne dis pas qu’on est à l’abri de tout», a-t-il commencé par répondre, quand j’ai voulu aborder le concept de l’encadrement.

Il aurait sans doute préféré qu’on se parle du leadership au sein de Hockey Canada. Il aurait été plus simple de reprendre le thème du jour et s’interroger sur ce président entêté qui n’a pas l’intention de quitter son poste.

«Tu veux parler du respect du couvre feu. C’est évident que l’encadrement ne sera jamais parfait à 100%», affirme-t-il.

«Des joueurs qui ont des comportements difficiles, nous en avons tous dirigés.»

Pourtant, j’insiste. L’encadrement accru doit faire partie de la prévention.

Un encadrement accru pourrait empêcher d’éventuels incidents de se produire.

M. Martel s’est campé dans sa position.

Avec des ententes à l’amiable, les dirigeants jurent qu’ils cherchent à protéger les victimes. «Mais ces ententes font en sorte que les joueurs ne sont pas punis. Les joueurs doivent être imputables», insiste-t-il.

On peut se mettre d’accord là-dessus.

••••

Je vais m’éloigner un peu du sujet du jour. Mais pas trop.

Je voudrais conclure cette chronique en vous disant quelques mots au sujet de Bobby Ryan.

Je vous épargne les détails, mais on apprend que l’ancien attaquant des Sénateurs d’Ottawa a fait une rechute. Il a été arrêté en état d’ébriété très avancée, lundi, alors qu’il se trouvait à l’aéroport de Nashville.

Ryan, un type d’une grande transparente, s’est branché sur Twitter, mercredi, pour avouer qu’il ressent une certaine honte. Il remercie tous ceux qui continuent à le soutenir. Il jure qu’il va, une fois de plus, se relever.

"},"type":"paragraph"},{"html":{"fr":"

I’ve had so many incredible messages today. Thank you for all of them. Today is day 1 (again). Mostly embarrassed, but I shouldn’t be. Today I’m waking up and choosing better.
— Bobby Ryan (@Bobbyry5409) July 27, 2022

"},"position":5,"type":"html"},{"position":6,"text":{"fr":"

On lui souhaite la meilleure des chances.

Ce ne sera sans doute pas simple.

À l’époque où il faisait carrière dans la Ligue nationale, il pouvait compter sur le soutien d’une véritable petite armée. Il y avait les dirigeants de son équipe, ses coéquipiers, les représentants de la LNH et ceux de l’Association des joueurs...

Il est à la retraite, maintenant. Tout sera différent.

L’encadrement, dans la vie, c’est très important.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-07-27T23:58:10.526Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2022-07-28T07:00:00.000Z","free":false,"id":"8d189aa55c32e7609dedbce8524be6ff","lead":"CHRONIQUE / «L’encadrement, dans le Q, il était très strict.» ","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-07-28T08:00:33.301Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"sports"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"sports/sylvain-st-laurent"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"sports/sylvain-st-laurent"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"sports/sylvain-st-laurent"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"sports/sylvain-st-laurent"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"sports/sylvain-st-laurent"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"chroniques/sylvain-st-laurent"}],"slug":"2022/07/28/et-lencadrement-dans-tout-ca-8d189aa55c32e7609dedbce8524be6ff","tags":[],"templateName":"article_columnist","title":"Et l’encadrement, dans tout ça?","type":"article","url":"global/contents/8d189aa55c32e7609dedbce8524be6ff.json","visual":{"caption":{"fr":"Richard Martel, député de Chicoutimi-Le Fjord."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Quotidien, Jeannot Lévesque"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb591c504-15fe-4a19-8909-d0c509b7369a.webp&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Richard Martel, député de Chicoutimi-Le Fjord.","contentType":"image","credits":"Archives Le Quotidien, Jeannot Lévesque","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb591c504-15fe-4a19-8909-d0c509b7369a.webp&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb591c504-15fe-4a19-8909-d0c509b7369a.webp&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":27,"type":"content_block","photos":[]},{"position":28,"text":"

L’organisation des Olympiques a beaucoup changé, au cours de la dernière décennie. Les gens qui sont aux commandes, aujourd’hui, n’y étaient pas, en 2014 ainsi qu’en 2016, lorsque des incidents ont nécessité l’intervention des policiers.

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Ils ne peuvent rien changer au passé, mais ils ont le devoir de faire en sorte que l’avenir soit meilleur.

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Les intervenantes du CALAS ont présenté un concept original aux joueurs, vers la fin de leur présentation de mercredi.

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En français, on parle de la «veille masculine».

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«Boys watch», ont-elles précisé, encore une fois, pour ceux qui ne comprennent pas le français.

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C’est une façon de lutter contre l’hypermasculinité de l’intérieur.

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«Vous savez les gars, quand vous êtes dans le vestiaire... Quand vous parlez de vos kills», a lancé Alexandra, du CALAS.

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Dans certains milieux, le mot «kills» peut être utilisé, semble-t-il, à la place du mot «conquêtes».

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«Pourquoi utilisez-vous ce mot?»

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Là, il n’y a pas eu de réponses.

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Utiliser ce mot, c’est une chose. Le tolérer, ça peut aussi faire partie du problème.

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C’est là que le concept de «veille masculine» entre en jeu.

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Les intervenantes s’adressent ici aux joueurs qui tolèrent mal les comportements toxiques, mais qui ont du mal à les dénoncer.

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En tolérant le problème, on lui permet parfois de continuer.

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«Les gars ont le droit de se donner le rôle de surveiller les autres gars», maintient Alexandra.

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Ça fait peut-être partie de la solution.

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Les leaders d’un club de hockey n’ont pas de mal à dénoncer les comportements erratiques, sur la patinoire. Ils ne devraient avoir de difficultés à dénoncer, de la même manière, quand les mauvais comportements se produisent à l’extérieur de celle-ci.

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