Le parti souhaite, pour y arriver, hausser de 45 % les prestations d’aide sociale et de solidarité sociale.
« En ce moment, ces gens-là reçoivent 726 $ par mois. Imaginez-vous payer un loyer, un téléphone, des vêtements, un appartement, une épicerie avec 726 $ par mois. C’est impossible de vivre dignement avec 726 $ par mois », a lâché M. Nadeau-Dubois.
L’engagement de la formation politique représente un investissement de 1,49 milliard $ par année. Avec cette mesure, la prestation de base pourrait, par exemple, passer de 756 $ à 1056 $.
Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, a également réitéré mercredi son engagement d’augmenter le salaire minimum à 18 $ l’heure.
Pour aider les petites entreprises et les organismes communautaires à amortir cette hausse du salaire minimum, QS leur promet un programme de soutien de 625 millions $ sur quatre ans.
M. Nadeau-Dubois souhaite que ces propositions fassent partie du prochain plan d’action gouvernemental de lutte à la pauvreté. Le plan actuel arrive à échéance en 2023.
Le parti veut également apporter un soutien de 290 millions $ par année au milieu communautaire dans cette lutte contre la pauvreté.
Forte présence
Dès le lancement de la campagne électorale, QS et M. Nadeau-Dubois ne cachaient pas leur volonté de faire des gains en Estrie, plus précisément dans la circonscription de Saint-François.
L’annonce de mercredi avait d’ailleurs lieu au local de la candidate solidaire de cette circonscription, Mélissa Généreux. Il s’agit de la troisième visite à ce local de M. Nadeau-Dubois depuis le déclenchement des élections.
« Notre objectif, c’est de faire des gains en Estrie. Si on ne fait pas de gains, on n’aura pas atteint nos objectifs, ça c’est clair. C’est pour ça qu’on travaille fort et c’est pour ça que je suis ici aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Certains événements sont par contre venus entacher la campagne de QS en Estrie. Mardi, la Coalition avenir Québec déposait une plainte contre QS pour une histoire de distribution de dépliants à l’Université de Sherbrooke.
« La règle est claire : on peut distribuer des dépliants informatifs sur la campagne sur le campus, mais on ne peut pas le faire dans le bâtiment où se tient le vote. C’est ce que nos militants ont fait et c’est ce qu’ils vont continuer de faire dans la prochaine semaine. On ne va pas dans le bâtiment où se tient le vote », a réagi la députée sortante de Sherbrooke et candidate pour QS, Christine Labrie.
En plus de Mmes Généreux et Labrie, étaient présents au point de presse les candidats de Richmond et Mégantic, Philippe Pagé et Marilyn Ouellet.