Thetford Mines n'aura pris que cinq petits matchs pour montrer la porte de sortie au Big Bill.

« Les gars ont tout donné, confirme le gérant Jonathan Breton. En fait, on avait tellement de blessés et d'absents que je ne sais même pas ce que j'aurais fait en finale. Il nous manquait Vincent Guay, nos lanceurs Mathieu Boutin et Yannick Breton et d'autres joueurs importants pour nous. On a été victimes d'une procédure, qui a empêché certains de nos joueurs de disputer les séries. D'autres équipes aussi ont subi la même malchance, mais je vais profiter du prochain repêchage et de la saison morte pour améliorer notre rotation de lanceurs et ajouter de la profondeur à l'attaque. »

Reste à savoir maintenant si les Blue Sox se mesureront face aux Pirates de Saint-Jean-sur-Richelieu ou face aux Jets Legend de Montréal, qui s'affrontent en finale de la division Louisville/Slugger. 

« Je ne serais pas surpris de voir les Blue Sox gagner un autre championnat, admet Jonathan Breton. Un peu comme ils l'ont fait si souvent dans les dix dernières années. De notre côté, on a enfin traverser la première ronde, un fait plutôt rare depuis 2017. On voit le futur d'un bon oeil. Personne n'est détruit dans le vestiaire. »

Le lanceur Michel Simard a une fois de plus été dominant sur son propre terrain. Si les Blue Sox ont effectué dix coups sûrs et six points, dont quatre en troisième manche, le lanceur Alexandre Pharand s'est montré un peu plus généreux en accordant six points et huit coups sûrs en quatre manches de travail. 

« Encore là, on a pas produit de points. On a perdu contre de bons lanceurs et face à une meilleure équipe que la nôtre, mais on fera les ajustements nécessaires. »

Montréal mène de son côté la série 3 à 2 et disputera un sixième manche dans cette série quatre de sept lundi soir.