Liberté et droits individuels
La liberté des individus est la valeur politique fondamentale du Parti conservateur du Québec. C’est la liberté qui permet de vivre dans une société prospère et de faire des choix qui permettent à chacun de s’accomplir.
Nous défendons les droits civiques et les libertés fondamentales contre les empiétements du pouvoir de l’État. La liberté et les droits individuels ont comme corollaires la responsabilité et les obligations individuelles. Des citoyens libres assument leurs obligations, la responsabilité de leurs choix et les conséquences de leurs actes sans s’attendre à ce que l’État le fasse à leur place. Trop souvent, les gouvernements échouent à s’acquitter de leurs propres obligations, alors comment peut-on s’attendre à ce qu’ils assument les nôtres ? L’empiétement de l’État dans nos vies est un puissant repoussoir à tout être libre et responsable.
Économie de marché
Nous voulons favoriser l’activité économique. Nous croyons qu’elle doit se réaliser par l’économie de marché, c’est-à-dire des échanges librement consentis entre les individus et les entreprises. L’État n’a pas comme rôle de se substituer à l’entreprise privée et ne devrait pas nous dire où travailler, comment épargner, quoi construire ou produire. Il doit plutôt assurer un environnement qui favorise la concurrence, source d’innovation bénéfique aux consommateurs. La propriété privée et un système de justice indépendant sont les fondements des marchés libres.
L’État peut créer les conditions propices à l’épanouissement des citoyens. La réglementation est nécessaire pour établir les bases du jeu, mais elle ne doit pas gérer les marchés dans leurs moindres détails ni entraver un marché libre et florissant. L’État doit éviter de dispenser des privilèges et d’encourager la dépendance des individus et des entreprises. Nous subissons et nous subirons encore longtemps le fiasco économique engendré par l’interventionnisme à outrance de Justin Trudeau et de François Legault. Ai-je besoin de le rappeler ?
Rôle essentiel et bien circonscrit pour l’État
Ce qui nous amène au rôle de l’État. Ce rôle est essentiel, mais nous ne croyons pas que l’étatisme soit une solution efficace ni même souhaitable à tous les problèmes. La mission principale de l’État est de protéger les droits et libertés individuels, administrer la justice civile, criminelle et pénale, aménager et entretenir les infrastructures publiques, intervenir en cas de catastrophe naturelle. L’État et la charité privée viennent en aide aux citoyens les plus démunis qui sont incapables de subvenir à leurs propres besoins.
L’aide gouvernementale est alors bien ciblée et axée vers un retour graduel à l’autonomie lorsque cela est possible. Les institutions de la société civile, telles la famille et les organisations caritatives (religieuses ou séculières), communautaires ou coopératives, sont généralement mieux placées que l’État pour venir en aide aux plus vulnérables de la société.
Pour remplir sa mission essentielle, l’État s’assure que les finances publiques soient administrées de façon saine, que ses budgets soient équilibrés et que la dette du secteur public soit d’un niveau raisonnable par rapport à la capacité de payer des citoyens. Il respecte l’équité intergénérationnelle.
Du moins, c’est là une vision de l’État qui correspond aux valeurs conservatrices. Or, l’histoire nous a appris que des gouvernements obéissent parfois à des intérêts particuliers, au détriment du citoyen ou du bien commun. À ce moment-là, le principe de la primauté du droit fournit aux justiciables un rempart contre l’arbitraire de l’État.
Éthique et intégrité
Les élus représentent d’abord leurs électeurs. Ils doivent les servir honnêtement, de façon éthique et pour l’intérêt de chacun. Leurs obligations envers les citoyens passent en premier, devant celles de leur parti politique. Le gouvernement, les élus et les fonctionnaires servent les Québécois, et non l’inverse. Nous sommes d’accord, n’est-ce pas ?
Confiance, prospérité, audace
Même s’il y aura toujours des changements et nécessités d’adaptation, des conflits et même des catastrophes, nous envisageons l’avenir avec confiance grâce à des Québécois libres de poursuivre leur droit au bonheur et à la prospérité. Nous croyons foncièrement à l’ingéniosité et au sens de l’initiative des Québécois si on les laisse libres d’agir dans leur propre intérêt pour trouver des solutions aux multiples défis auxquels nous sommes confrontés. Si les bonnes mesures incitatives sont présentes, la grande majorité s’empressera de se mobiliser de façon dynamique, productive et souvent audacieuse.
Les Québécois contribuent au Canada en exprimant leur créativité et leur ingéniosité. Le Québec est ouvert sur le monde. J’ai confiance que les Québécois ont le génie et le potentiel de faire rayonner leurs talents à travers la planète.
En conclusion, j’ai de la difficulté à comprendre ce qu’il pourrait y avoir de subversif ou de polarisant dans nos valeurs. Au contraire, ce que je trouve révolutionnaire, c’est le socialisme de Québec Solidaire, c’est le spectaculaire virage à gauche du Parti libéral du Québec et c’est le collectivisme de la Coalition Avenir Québec ! Je crois que les politiciens de ces partis devraient s’exprimer sur la satisfaction soudaine qu’ils éprouvent à restreindre les libertés individuelles et brimer les droits civiques !
Les dernières années ne nous ont pas offert beaucoup de raisons de célébrer nos réussites. La classe politique nous a couverts de honte, à travers le Canada, mais aussi ailleurs dans le monde. Les politiciens ont manqué à leurs devoirs. Obnubilés par les sondages, ils ont tenté de mettre en place une société de privilèges, en faveur d’un groupe, mais toujours au détriment d’un autre.
Dans le tumulte, en cas de doute, en période trouble, il est rassurant de savoir qu’on peut s’appuyer sur nos valeurs afin de prendre les meilleures décisions, que ce soit pour nous-mêmes, notre famille ou notre communauté. C’est un puissant ressort que nous avons à l’intérieur de nous-mêmes. Inversement, on a raison de se méfier des personnes sans éthique qui ne respectent pas les libertés et les droits. Nous ferions mieux de les tenir loin du pouvoir, comme nous l’ont enseigné les dernières années.
Pour incarner nos valeurs, les membres du Parti conservateur du Québec ont adopté plusieurs objectifs et moyens. Le PCQ va très bientôt présenter sa plateforme électorale. Je sens que les Québécois seront ravis. J’ai hâte. Et vous ?
Par Zoée St-Amand, candidate du PCQ dans Sherbrooke