Le Phœnix pige en Ontario et aux États-Unis

Le défenseur américain Joe Fleming joindra le Phœnix en vue de la prochaine saison.

Même s’il est à Red Deer, en Alberta, où il dirige l’équipe canadienne U18 à la Coupe Hlinka-Gretzky, le directeur général et entraîneur-chef du Phœnix de Sherbrooke Stéphane Julien poursuit ses recherches afin de bonifier son alignement pour cette très attendue saison 2022-23. Et dans les derniers jours, il est allé piger en Ontario et aux États-Unis.


L’équipe a d’abord annoncé la signature de l’attaquant de 18 ans Tristan Miron, un ancien des Colts de Cornwall dans la CCHL, avant de procéder à l’annonce de la venue du défenseur américain format géant Joe Fleming.

Stéphane Julien l’avoue: il doit être créatif afin d’améliorer son alignement, à l’aube du lancement de la saison prochaine dans la LHJMQ.

«Les échanges, que ce soit lors du repêchage ou en début de saison, sont plus difficiles à conclure. Les prix sont élevés. Pour espérer un bon début de saison, il faut aller chercher des agents libres, si possible. Ce ne sont pas des bouées de sauvetage, je le précise; je crois qu’ils peuvent vraiment nous aider», a dit Julien, joint à Calgary.

Un intérêt pour les joueurs de l’Ontario

«Dans le cas de Miron, on l’a à l’œil depuis le mois de décembre. On avait une liste de trois ou quatre joueurs en Ontario et il en faisait partie. On a conclu l’entente avec lui il y a quelque temps. C’est un jeune attaquant très rapide, qui pourra jouer aussi l’an prochain pour nous. C’était un point très important pour moi. Il peut jouer en désavantage numérique, c’est une très bonne personne. Il va nous aider à atteindre nos buts.»

Tristan Miron a récolté 28 points (3-25) avec les Colts de Cornwall, dans la CCHL, la saison dernière.

C’est le père du gardien Jakob Robillard, Carl Robillard, qui donne un coup de pouce au Phœnix pour l’évaluation des joueurs en Ontario.

Ce dernier agit également à titre de directeur général et d’entraîneur-chef des Flames de Gatineau, dans la LHJAAAQ.

«Il nous fait une première liste de joueurs potentiels, ensuite Olivier Picard et Alain Préfontaine vont voir jouer les gars. Ensuite on prend une décision», a précisé Julien.

Le DG et entraîneur-chef du Phœnix Stéphane Julien a pigé en Ontario et aux États-Unis.

Le costaud Fleming

Stéphane Julien a également mis la main sur le défenseur américain Joe Fleming, un colosse de 6’1’’ et 220 livres, qui viendra assurément solidifier la brigade défensive du Phœnix.

Le défenseur américain a récolté deux buts et 14 passes pour 16 points en 60 rencontres avec les RoughRiders de Cedar Rapids, tout en cumulant 202 minutes de pénalités, un sommet dans la USHL l’an passé.

Il est le fils de Joe Fleming qui, après avoir été repêché par les Blues de Saint-Louis (12e ronde, 243e au total au repêchage de 1990), a plutôt opté pour le football canadien.

Joe Fleming père a joué pendant 10 ans dans la LCF, avec les Lions de la Colombie-Britannique, les Blue Bombers de Winnipeg et les Stampeders de Calgary, à la position de joueur de ligne offensive.

Le jeune homme de 19 ans a récemment participé au camp de développement des Golden Knights de Las Vegas.

«J’ai fait mes recherches pour des agents libres qui participaient à des camps professionnels. J’ai contacté son agent et c’est comme ça que ça s’est conclu», a dit Julien.

«Fleming va faire le club, c’est sûr. Je l’ai regardé jouer, à plusieurs reprises, l’an passé. Oui, il est physique; au-delà de ses minutes de pénalités, c’est un gars qui est bon à un contre un, il a un très bon patin, un très bon lancer. Il a une présence sur la glace. Il est très efficace dans sa zone. Ce n’est pas un pari que je prends, il va jouer avec nous. Donc à droite, à la ligne bleue, on devrait avoir (David) Spacek, (Kaylen) Gauthier et Fleming», a analysé Stéphane Julien.

Ce dernier a également confirmé la venue, au prochain camp d’entraînement de l’équipe, du défenseur américain Jack O’Brien, sélectionné en neuvième ronde lors du repêchage de la LHJMQ en 2021.

«Il n’a pas pu se présenter l’an dernier, à cause des mesures liées à la COVID, mais il sera là cette année. C’est un bon défenseur, assez physique. Il va venir pour son 48h d’admissibilité, et après, on verra. C’est des bonnes nouvelles de voir que des gars comme ça choisissent le Phœnix pour poursuivre leur développement. Ce sont des gars qui peuvent nous aider, et qui ne nous coûtent rien en choix au repêchage. Fleming va jouer un an, alors que Miron peut jouer deux ou trois ans chez nous. Il faut chercher.»

Le camp d’entraînement des recrues du Phoenix s’amorcera le 15 août prochain, à l’Université Bishop’s.