Le premier choix au repêchage de la LNH a fait bonne première impression aux yeux de Mianscum.

«Il est un bœuf sur la patinoire. Il travaille fort et il est très puissant. J’étais content de jouer avec lui! Il me montre où je dois me situer moi aussi pour atteindre ce niveau. Il a été un bon modèle pour moi lors des derniers jours», soutient le joueur du Phœnix de Sherbrooke.

Le camp de développement étant maintenant terminé, Israel Mianscum n’a pas reçu d’invitation pour le camp des recrues du Tricolore pour le moment.

«Le simple fait d’avoir obtenu une invitation du Canadien de Montréal pour le camp de développement m’a rendu très heureux. Quand j’ai reçu l’appel, je ne pouvais pas y croire. J’ai tout de suite appelé mes amis et ma famille pour célébrer la bonne nouvelle. Mon agent m’avait informé un peu avant : il voulait s’assurer que je réponde à l’appel!»

Mianscum ne se trouvait pas en territoire complètement inconnu puisqu’il a pu rejoindre son bon ami et coéquipier Joshua Roy.

«Il a été très utile. Il était un point de repère pour moi. Il connait l’organisation et il m’a beaucoup aidé.»

«J’étais très content de voir Israel au camp de développement avec moi, admet Joshua Roy. Il est aimé de tout le monde et il méritait cette invitation.»

Or, une blessure a empêché l’attaquant de 19 ans de disputer les parties en après-midi. Mianscum a toutefois pu être des séances de perfectionnement, durant lesquelles les habiletés individuelles étaient peaufinées.

«Mon but est de me coller à mon style de jeu et je crois que le Canadien a aimé la façon dont je joue. Mon intention n’était pas nécessairement d’être meilleur que les autres lors du camp. Je voulais simplement jouer de la façon dont j’aime jouer et je crois que c’est ainsi que je deviens plus utile. Je me présentais à Brossard dans le but d’apprendre des meilleurs espoirs du Canadien et en regardant Juraj Slafkovsky et les autres, je crois avoir beaucoup appris.»

Israel Mianscum n’est pas de ceux qui croient qu’un joueur doit absolument avoir été repêché dans les premières rondes pour évoluer dans la LNH.

«On a tous un chemin différent. Peut-être que le mien ne passe pas par un repêchage. Si c’est le cas l’an prochain, j’en serais heureux, mais je compte tracer ma voie à ma façon. Je suis simplement reconnaissant d’avoir pu vivre cette expérience pour le moment. On a été traités de façon très professionnelle et je sais un peu plus aujourd’hui ce que ça prend pour devenir un pro.»

Avenir incertain à Sherbrooke

Quelques jours avant le repêchage de la LHJMQ, des rumeurs de transaction impliquant les Sea Dogs de Saint John et le Phœnix de Sherbrooke laissaient croire que Peter Reynolds prenait le chemin de Sherbrooke en retour d’un vétéran et d’un jeune joueur. Aucun choix au repêchage n’est inclus dans la transaction selon les informations obtenues et le nom de Mianscum a été ciblé comme monnaie d’échange.

Repêché au 10e rang total en 2019 par le Phœnix, le hockeyeur de Mistissini au Québec refuse de s’en faire.

«Si je suis échangé, je le serai. C’est tout. Je n’ai aucun contrôle là-dessus», rappelle l’auteur de 41 points en 64 parties la saison dernière dans la LHJMQ.