L’organisme veut se préparer tout de suite en vue de la rentrée scolaire qui s’annonce pénible pour plus de jeunes cette année.
«Nous remarquons une hausse de 25 % des demandes d’aide pour des vêtements, des fournitures scolaires, des repas et des activités scolaires», énumère l’énergique fondateur Christian Vachon lors d’un entretien accordé à La Tribune.
«Nous devons nous préparer pour la rentrée et nous voulons faire connaître un programme qui existe depuis quelques années et qui s’adresse aux entreprises. Les gens d’affaires qui veulent soutenir la cause peuvent être associés à une école. L’argent sert à soutenir l’achat pour les jeunes en difficulté.»
Le champ d’action de la fondation magogoise s’est élargi. On la connaît pour sa course à relais autour du lac Memphrémagog servant à amasser des fonds pour son œuvre dans les écoles en milieu défavorisé. Elle est maintenant active dans les secteurs de Sherbrooke, Granby et Saint-Hyacinthe.
«Le programme dédié aux entreprises leur permet d’avoir un impact localement», ajoute M. Vachon.
«Quand nous arrivons dans une école, nous ne tassons pas personne. S’il y a déjà un organisme qui aide et qu’il y a de la place pour aider d’autres jeunes nous le faisons. Nous ne donnons pas d’argent aux parents. Ils se présentent au magasin et nous payons le montant. L’argent que les entreprises apportent nous permet de libérer des fonds de notre budget et de nous tourner vers d’autres écoles à aider», dit-il.
Près d’une centaine d’entreprises ont offert des fonds. «L’argent demeure dans la communauté», assure Christian Vachon. Les effets, comme les vêtements et les fournitures scolaires, sont achetés dans des commerces de la région de l’entreprise et de l’école ciblée.
«Il y a certainement des entreprises qui réservent des sommes pour aider leur communauté, mais qui ne savent pas à qui s’adresser. Des gens d’affaires veulent aider la jeunesse. Notre fondation est bien organisée pour cela. Nous avons les contacts avec les écoles et les commerces qui vendent des vêtements et des effets scolaires pour venir en aide aux jeunes défavorisés», déclare-t-il.
Pour illustrer le travail à effectuer, Christian Vachon donne l’exemple de l’école des Quatre-Vents à Sherbrooke. Sur les 250 élèves, 70 sont sur la liste de la Fondation Christian Vachon. On parle d’un budget d’environ 44 000 $. Quatre entreprises soutiennent la cause.
À Stanstead, une compagnie offre son aide pour rendre la vie plus facile à des jeunes des deux écoles primaires. «C’est un beau modèle d’implication sociale pour une entreprise», lance Christian Vachon.
«Les entreprises aiment que l’argent soit dépensé dans leur communauté pour aider le monde de leur entourage.»
On peut joindre l’organisme à l’adresse web www.fondationchristianvachon.com.