Le projet de 20,6 millions s’inscrit dans une certaine continuité. « C’est surtout une consolidation qui assure une pérennité de nos activités », souligne le directeur Alexandre Renaud.
Le gouvernement provincial contribue au projet par un prêt de 4,56 millions issus du programme ESSOR, volet Soutien aux projets d’investissement transformateurs, montant duquel 2 millions pourront se transformer en subvention. « Il y a des critères à rencontrer au fil des années dont maintenir dans le temps au moins 55 emplois de qualité », précise M. Renaud. L’usine et la carrière emploient présentement 85 personnes. Selon le directeur, il est assez rare qu’une entreprise privée comme la sienne bénéficie d’un tel soutien du gouvernement, une aide qui est bienvenue alors que la taxe carbone et les coûts d’exploitation génèrent des dépenses de plus importantes.
« Le projet touche l’optimisation de notre usine d’hydrate pour augmenter sa capacité de production. Il y a aussi un volet d’automatisation qui est lié à l’hydrate et à nos fours », dit Alexandre Renaud. Il explique en quoi cela consiste : « On fait cuire de la pierre calcaire. Ce qui sort des fours est de la chaux vive. Pour faire de l’hydrate, on ajoute de l’eau pour créer une réaction qui donnera de la chaux hydratée. » Le produit est destiné aux minières, aux compagnies de métallurgie, aux papetières, au traitement des eaux usées ou à la captation de polluants.