DÉCHETS NUCLÉAIRES | Faut-il avoir peur de Chalk River?

À Chalk River, à deux heures de route à l’ouest d’Ottawa, les spécialistes des Laboratoires nucléaires canadiens effectuent des recherches sur les isotopes radioactifs, forts utiles dans le diagnostic et le traitement de certaines maladies, dont le cancer.

Kathy Lindsay représente la troisième génération de sa famille, propriétaire d’un coquet chalet sur la berge de la rivière des Outaouais. Depuis son grand balcon, à Breaside, dans l’Est ontarien, on peut contempler le Pontiac, de l’autre côté, sur la rive québécoise. «Ce qui se passe, plus haut, là-bas, en amont, peut affecter tout le monde, dit-elle. Ce n’est pas une affaire propre à une seule province, aux anglophones, aux francophones ou aux Premières Nations. Si un accident se passe là-bas, ça va affecter tout le monde, jusqu’au fleuve Saint-Laurent et à l’Atlantique...»