:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/QLC6H4HP3FHNRNVMK7K4YM5SGI.jpg)
1. INTRODUCTION
Récemment, de nombreux articles ont traité de la mortalité importante des abeilles à miel cette année. Cheyenne, journaliste jeunesse pour les Coops, a suivi deux apiculteurs de Miel Montréal, Wissam et Cyprien, lors de leur inspection de ruches de l’abeille Apis Mellifera, une abeille originaire d’Afrique du Nord et du sud de l’Europe.
Pour calmer les abeilles et ne pas se faire piquer, les apiculteurs ont d’abord répandu de la fumée dans les ruches. Ils ont ensuite vérifié l’état de santé des ruches: le nombre d’abeilles par ruche, l’état et la présence de la reine, etc. Le but est de prévoir la quantité d’abeilles qu’il y aura dans les prochaines semaines.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/ZRNYO5WB6VCNHCWORL6M4EHTQM.jpg)
2. MORTALITÉ
Cette année, plusieurs apiculteurs se sont plaints d’avoir perdu une part importante de leur colonie d’abeilles à miel. Selon Wissam et Cyprien, c’est la faute du Varroa.
Le Varroa est un parasite, c’est-à-dire qu’il a besoin de l’abeille pour se nourrir et vivre, au risque de la rendre malade ou de la faire mourir. Le Varroa ressemble à un petit crabe aplati et se multiplie dans les alvéoles, donc les petits trous de la ruche, pour se nourrir.
En hiver, l’activité des abeilles cesse et la reine arrête de pondre. Le Varroa s’agrippe donc aux abeilles pour continuer de se nourrir de leur sang et de leur graisse. Les abeilles s’affaiblissent et meurent. Lorsque les apiculteurs ouvrent leurs ruches au printemps, ils découvrent parfois des ruches mortes: elles n’ont plus aucune abeille.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/36E7PQR4DNEKTDCUJYWWOHJB44.jpg)
3. INSECTES POLLINISATEURS
La pollinisation est le processus de reproduction d’une plante, d’une fleur ou d’un arbre. Les insectes pollinisateurs transportent le pollen trouvé dans une fleur et l’emmènent un peu partout, permettant la reproduction de fleurs, de fruits ou de légumes. Presque une bouchée sur trois de ce que nous mangeons provient de la pollinisation.
Sans les insectes pollinisateurs comme les abeilles, les guêpes, les papillons ou les bourdons, nous ne pourrions plus manger certains fruits ou légumes, et même certaines épices!
Plus il y a de pollinisateurs différents, plus il y a de fleurs différentes. Et plus il y a de fleurs différentes, plus il y a de pollinisateurs différents! La nature est bien faite.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/AT7RDFVLBJG3DE365D6IFNZVNA.jpg)
4. DÉFI PISSENLITS
Cette année, le printemps a été frais et les abeilles ne sont pas beaucoup sorties. En plus, il a beaucoup plu pendant les dernières semaines, donc il n’y avait pas beaucoup de fleurs. Les abeilles ont besoin des fleurs pour vivre. Ces conditions climatiques ont provoqué un retard dans le début des activités des abeilles, et les reines n’ont pas encore beaucoup pondu. Le résultat est qu’il y a moins d’abeilles pour le moment.
Il y a deux ans, un organisme a créé le Défi Pissenlits. C’est très simple: ne pas tondre le gazon pour laisser pousser les pissenlits (et les autres fleurs) pour donner une grande source de nourriture aux abeilles et aux autres insectes pollinisateurs. Plusieurs villes du Québec se sont jointes au Défi!
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/U5NFMB44CRFGPKROF6QIX7TTYA.jpg)
5. MIEL MONTRÉAL
La mission de l’organisme Miel Montréal est de protéger les insectes pollinisateurs, en créant des jardins, par exemple. Ils défendent une apiculture responsable, alors ils n’ont pas beaucoup de ruches et essayent d’agir de façon locale.
Miel Montréal ne veut pas seulement s’occuper des abeilles et faire du miel, mais aussi sensibiliser les individus à l’importance des insectes pollinisateurs. L’organisme propose donc des ateliers et des activités pour petits et grands, dans le but d’éduquer.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/P6E52Y4PBNEFBCGSTWZDVRVKRU.jpg)
6. QU'EST-CE QU'ON PEUT FAIRE?
On a demandé à Wissam et Cyprien ce que chaque individu pouvait faire pour aider les abeilles, et leurs amis pollinisateurs. Pour eux, l’urgence est de reconstruire leur habitat naturel, c’est-à-dire des espaces fleuris avec des points d’eau.
Pour éviter une grande mortalité comme les ruches ont connu ces dernières années avec le Varroa, les deux apiculteurs conseillent de réduire l’utilisation des pesticides, qui sont des produits chimiques que les agriculteurs mettent sur leurs cultures. Le Varroa, par exemple, s’est habitué à ces produits; il faut donc trouver d’autres solutions pour éviter qu’il fasse plus de dégâts. L’idéal c’est de cultiver de façon biologique, donc avec le moins de produits chimiques possible.