Une semaine d'actu: notre planète, victime de la mode? 

Des vêtements de mauvaise qualité, une production constante, des coûts très bas: voici la recette de la mode rapide! Mais qu’est-ce que ce phénomène et comment a-t-il changé l’industrie de la mode? Quel est son impact sur l’environnement? Est-ce qu’on peut donner une deuxième vie à ses vêtements? On répond à toutes ces questions!


  • L’impact de la mode sur l’environnement

La mode est une industrie qui pollue énormément. Chaque année, elle génère 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre (GES). C’est autant que les émissions des avions et des bateaux! L’excès de ces gaz contribue au réchauffement climatique, c’est pourquoi on doit faire attention à notre consommation.

Le textile est aussi le troisième secteur qui consomme le plus d’eau dans le monde, après la culture du blé et du riz. Savais-tu que pour fabriquer un chandail, on utilise l’équivalent en eau de 70 douches? Et pour un jean c’est 285!

  • La mode à fond sur la pédale!

Le but de la mode rapide est de produire à toute vitesse des collections abordables qui surfent sur les dernières tendances. En effet, depuis le début des années 2000, le rythme de production des vêtements s’est accéléré. À la place de deux collections par année, on en a maintenant une nouvelle chaque semaine. Des entreprises comme Zara, H&M et Forever 21 ont initié cette pratique, qui a pour conséquence de diminuer la qualité et le coût des produits. Le marché s’est récemment déplacé sur Internet avec des géants comme la boutique Shein. 

  • Des pistes de solution…

Si tu prends le temps de regarder les étiquettes sur tes vêtements, tu seras en mesure de savoir de quoi ils sont composés. Le coton biologique et les autres matières naturelles telles que le chanvre ou la laine sont meilleurs pour l’environnement. À l’opposé, on retrouve le polyester, c’est une matière dérivée du pétrole employée pour sa résistance et son élasticité. Lorsque les morceaux fabriqués avec du polyester sont lavés, des microfibres de plastique sont dégagées dans l’eau. Même si elles sont invisibles à l’œil nu, elles contribuent à augmenter le niveau de plastique présent dans les océans.

Tu peux donc aider à ton échelle en achetant tes vêtements dans les friperies, et en choisissant des morceaux conçus avec des matières naturelles. Et lorsque tu décides que tu n’aimes plus un vêtement ou qu’il est trop petit, il est mieux de le donner à un organisme de ton coin plutôt que de le jeter!  

Alexya Morin, journaliste stagiaire

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UN OURS POLAIRE EN CAVALE AU QUÉBEC

Tu as peut-être entendu dire qu’au cours de la dernière fin de semaine, un ours polaire a été aperçu dans un petit village sur le bord du fleuve Saint-Laurent en Gaspésie. Plusieurs citoyens ont cru au départ que cette histoire était une blague… mais ils ont rapidement réalisé le contraire lorsque les équipes d’intervention pour la protection de la faune sont arrivées sur place! On t’explique les détails de cette histoire.

  • «Mais cet animal ne vit-il pas déjà en Gaspésie???»

L’ours polaire réside dans les régions où les températures sont froides. Il demeure près des courants d’eau sur lesquels des couches de glace peuvent former des banquises.

Au Québec, l’ours polaire vit principalement dans le Nord. On peut alors comprendre que l’animal n’était pas dans son habitat naturel en Gaspésie. Cette région est située au Centre-Est de la province et non au Nord! C’était donc plutôt une visite inattendue!

D’ailleurs, les autorités avaient ordonné aux citoyens de rester à l’intérieur de leurs résidences en raison du caractère imprévisible de l’ours polaire à l’extérieur de son habitat naturel.

  • Comment est-il arrivé dans cette région?

À l’heure actuelle, seules des hypothèses peuvent expliquer l’apparition de l’ours polaire en Gaspésie. Il pourrait être arrivé à la nage, s’être aventuré sur des glaces à la dérive ou s’être perdu en raison du réchauffement climatique qui fait fondre les banquises.

  • Une triste conclusion

La possibilité d’endormir l’animal et de le transporter vers son propre milieu de vie avait été envisagée, mais elle était trop risquée en raison de la taille et de la grosseur de l’ours.

Dimanche dernier, ces facteurs ont poussé les agents de protection de la faune à prendre une difficile décision: celle d’abattre l’ours polaire. Cette action a surtout été prise pour assurer la protection de tous les citoyens et des intervenants sur place.

C’est finalement une histoire qui se termine mal pour cet animal qui est de plus en plus menacé par les changements climatiques. Mais ça peut nous pousser à nous poser de sérieuses questions quant aux impacts des changements climatiques sur nos vies. Selon des experts, ce genre de situation pourrait se produire de plus en plus souvent dans le futur!

Marie-Soleil Lajeunesse, journaliste stagiaire

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LE CANADIEN EN VACANCES!

Ça y est! Le Canadien de Mont­réal a disputé son dernier match de saison régulière. Malgré le fait que les joueurs ne participeront pas aux séries éliminatoires, ils ont offert en consolation à leurs partisans rassemblés au Centre Bell leur plus belle victoire de l’année. Nous te dressons le bilan de saison de l’équipe en plus de te parler de celle qui s’en vient. C’est parti!

  • 2021-2022: une saison à oublier

Soyons francs: la dernière saison n’a pas été la meilleure pour le Canadien. Après avoir atteint la finale de la Coupe Stanley l’an dernier, le Tricolore a terminé cette saison au 32e et dernier rang de la Ligue nationale. L’équipe a conclu la campagne avec une fiche de 22 victoires, 49 défaites et 11 défaites en prolongation, pour un total de 55 points. Pour accéder aux séries, il lui aurait fallu 43 points de plus… On repassera!

Le Bleu-Blanc-Rouge a entre autres beaucoup souffert de l’absence de plusieurs de ses meilleurs joueurs. En effet, la COVID-19 a forcé plus d’une vingtaine de ses patineurs à s’isoler et de nombreux ont aussi été blessés. Mais ce qui aura fait le plus mal à l’équipe, c’est probablement le départ de son gardien étoile, Carey Price, pour une bonne partie de la saison.

  • De bons espoirs pour l’an prochain 

C’est peut-être difficile à croire, mais il n’y a pas que des désavantages à terminer au dernier rang de la ligue en saison régulière! Effectivement, chaque année, de nouveaux jeunes joueurs arrivent sur le marché, et les équipes se disputent les meilleurs pour les intégrer à leur formation. On appelle ça le repêchage.

Cependant, pour donner une chance aux équipes qui ont moins bien performé l’année d’avant, la ligue augmente leurs probabilités de mettre la main sur les meilleurs joueurs. Ainsi, en finissant 32e, le Canadien a de plus grandes chances d’obtenir les premiers choix. Comme quoi il y a toujours un envers à la médaille…

Autre bonne nouvelle: Martin St-Louis, le nouvel entraîneur du Canadien, sera probablement de retour derrière le banc de l’équipe l’an prochain! Son arrivée début février avait eu l’effet d’un vent de fraîcheur au moment où Dominique Ducharme, l’ancien entraîneur, avait perdu la confiance de ses troupes après un début de saison désastreux.

On souhaite donc de bonnes vacances aux joueurs du Canadien… et de nous revenir en force la saison prochaine!

Laurent Côté

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